Conseils pratiques pour réduire ses déchets

Dans un précédent article, je vous expliquais comment le véganisme m’avait amenée à m’intéresser au zéro déchet, en soulignant l’impact dévastateur du plastique sur les océans et la faune marine.

Ma démarche de réduction des déchets (en particulier plastiques) ne s’est pourtant pas faite du jour au lendemain. J’ai tâtonné, essayé, échoué parfois, et finalement trouvé des solutions qui me convenaient. Après environ 3 ans, j’estime avoir divisé environ par 4 la quantité de déchets que je produis. Comment? C’est ce que je vous propose de détailler dans cet article. Rien de révolutionnaire, je n’ai pas réinventé la poudre. Si vous êtes expert du zéro déchet, j’ai bien peur que cet article ne vous apprenne rien de nouveau. Pour les autres,  vous y trouverez peut-être quelques clés et outils pour débuter ou aller plus loin dans votre démarche de réduction de déchets.

Histoire que ce soit plus simple, les actions sont catégorisées par pièce, et grosso modo lister par ordre de facilité à mettre en place (en tout cas de mon expérience). L’idée n’est pas de vous dire de tout changer d’un coup, mais de vous inciter à adopter quelques trucs qui vous paraissent accessibles dans un premier temps, puis quelques autres dans un deuxième, et ainsi de suite en fonction de votre envie, situation et rythme. J’ai personnellement mis 3 ans, et ai encore une marge de progression.

 


Réduire ses déchets dans la salle de bains

C’est par là que j’ai commencé, et je trouve que c’est le plus simple pour s’y mettre sans que sa routine en soit impactée. Les actions peuvent se répartir grosso modo en 2 catégories: utiliser des cosmétiques solides et éviter les produits à usage uniques.

1/ Utiliser des cosmétiques solides

  • Le pain de savon. C’est clairement le plus simple, accessible vraiment à tout le monde. Je me rappelle encore adolescente parcourir les rayons des supermarchés en recherche du gel douche à la meilleure odeur, tandis que je moquais le bloc de savon de Marseille de ma maman car « c’est pour les vieux ça » !

 

  • Le shampoing solide. C’est dans la continuité du pain de savon finalement, et LE produit qui m’a vraiment mis sur le chemin du zéro déchet. Malgré mes peurs initiales (« ça va jamais laver correctement mes cheveux ça »), j’ai été assez vite conquise. Alors certes, ça mousse pas autant qu’un shampoing classique, mais ça ne lave pas moins bien, surtout une fois qu’on a la technique. Cela fait maintenant 3 ans que j’utilise un shampoing solide, et si j’en crois les statistiques que j’ai trouvées, cela équivaut à près de 5 bouteilles en plastique en moins par an (je n’utilise pas d’après-shampoing).
    👉  Quelques marques : j’alterne personnellement entre les shampoings solides de Savonnerie Aubergine et Lamazuna. J’apprécie particulièrement Savonnerie Aubergine pour l’accessibilité prix de ses produits. Il existe de nombreuses autre marques naturelles, cruelty free et véganes que Natasha du blog Echos Verts a repertoriées ici.
    👉 Petit conseil: pour retrouver la sensation de « mousse », je fais un 2ème shampoing qui mousse beaucoup plus que le 1er.

 

  • Le déo solide. Longtemps adepte du spray, j’utilise désormais un déo crème. J’ai mis quelques jours à me faire à l’idée d’étaler moi-même cette petite pâte sous mes aisselles, mais j’ai finalement assez vite intégré ce nouveau geste dans ma routine. Je précise que je n’ai jamais eu de problème de transpiration, je peux même aisément me passer de déodorant, donc je ne sais pas si les produits que j’utilise correspondraient à tout le monde.
    👉  Quelques marques : après avoir lamentablement échoué à fabriquer mon propre déo, je me suis tournée vers le déo-crème Soapwalla senteur Citrus. J’alterne avec le déo Schmidt’s senteur Bergamote Citron Vert à la consistance un peu plus solide. Ces deux-là sont dans des pots qu’on peut ensuite recycler ou réutiliser. Certaines marques comme Lamazuna proposent également des déos 100% solides vendus dans des étuis cartons compostables.

 

  • Le dentifrice solide. Celui-ci me paraît être le moins facile à adopter du lot. Si personnellement l’utilisation du dentifrice solide ne me dérange pas outre mesure, je conçois volontiers qu’il ne soit pas du goût de tout le monde de dire au revoir à la sensation de fraîcheur ++ d’un Colgate Fraîcheur Menthe.
    👉  Quelques marques : je n’ai testé que le Joli Bouche de Savonnerie Aubergine, mais là encore, ce ne sont pas les alternatives qui manquent.

Tous ne sont pas aussi faciles à adopter, je le concède, surtout quand on est habitué aux produits du commerce supra moussants. C’est vraiment une habitude à prendre. J’ai remarqué que quand j’étais à l’aise et habituée à l’utilisation d’un type de cosmétique solide, le suivant se faisait de manière naturelle et sans que je n’y pense vraiment.

 

2/ Remplacer les produits à usages uniques par des produits durables et réutilisables

  • L’Oriculi : aka un cure-oreille bâtonnet en bois pour remplacer les cotons tiges. Ça peut surprendre au début, mais on s’y fait bien et il n’y sincèrement pas de sensation d’oreilles sales… Par contre il ne peut pas remplacer tous les usages du coton tige, comme par exemple rectifier un coup d’eye-liner parti un peu trop violemment.
    👉 Quelques marques: Je ne connais que lOriculi de Lamazuna.

 

  • Les disques lavables : à utiliser à la place des disques cotons démaquillants. Ils sont bi-faces et s’utilisent de la même façon, sauf qu’au lieu de les jeter, ils passent en machine.
    👉 Quelques marques: Il existe pas mal de marques et de matières. J’ai testé 2 ou 3 marques avant de trouver ceux qui me correspondaient, à savoir ceux des Tendances d’Emma, qui se lavent très bien en machine. Pour info, si vous voulez tester avant d’acheter la boîte entière, vous pouvez les acheter à l’unité dans les magasin de vrac day by day.

 

  • La coupe menstruelle (ou « cup » de son petit nom en anglais): une femme utiliserait plus de 10 000 protections hygiéniques au cours de sa vie. C’est beaucoup, et ça revient vite cher, pour le porte-monnaie, comme pour la planète car ces protections mettent plus de 400 ans pour se dégrader. Je ne peux certes pas reprendre les quelques 3000 tampons utilisés avant que j’investisse dans une coupe menstruelle, mais je peux éviter d’en jeter 7000 de plus. Je ne vais pas mentir en disant que ça a été facile de prendre le coup de main, non j’ai dû réitéré la tentative plusieurs fois, mais depuis 3 ans maintenant, je n’ai plus utilisé un seul tampon (#Fierté).
    👉 Quelle cup choisir: à vous de voir, il existe pléthores de marques. Ce site dédié pourra mieux vous renseigner.
    👉 Alternative: pour celles qui ne seraient pas à l’aise avec l’idée de la coupe, il existe aussi des protections hygiéniques lavables. Je n’ai jamais essayé, mais Sophie du blog Ma Conscience Ecolo déconstruit dans cet article 5 idées reçues à leur sujet.
    👉 Petit conseil: suite au documentaire de France 5 « Tampon Notre Ennemi Intime » qui a fait grand bruit, on a beaucoup parlé du syndrome du choc toxique. Des études sont ensuite sorties incriminant également la coupe menstruelle. Ce qu’il en ressort, ce n’est pas que la coupe est dangereuse, mais qu’il faut la vider régulièrement afin de ne pas laisser le sang au contact prolongé avec le vagin.

En appliquant tout cela, ma salle de bains est quasi zéro déchet. Pourquoi quasi? D’une, il m’arrive encore d’utiliser des cotons tiges ou des disques cotons pour des usages particuliers (ou quand j’ai la flemme, soyons honnête). De deux, j’utilise une brosse à dents en plastique après une expérience loin d’être concluante avec une brosse à dents biodégradable en bambou dont les poils se faisaient la malle (il existe cependant des brosses à dents à têtes rechargeables). De trois, j’utilise aussi des crèmes et des produits de maquillage qui sont dans des contenants en plastique.

Bref, je ne cherche pas à ce qu’il n’y ait plus une once de plastique dans ma salle de bain, l’idée était de réduire ce qui pouvait facilement être réduit sans trop de prise de tête, ni compromis sur mon hygiène ou mon confort. Cerise sur le gâteau : les dépenses liées aux produits de la salle de bain ont également drastiquement diminué.

 


Réduire ses déchets à la maison

1/ Les bases

  • Utiliser des sacs réutilisables: c’est certes un conseil des plus basiques. Pourtant, qui ne s’est jamais retrouvé en caisse sans son sac de courses après des courses imprévues, et doive alors accepter à contre-coeur les sacs en plastisque du magasin? Pour éviter de répéter ce scénario qui m’est arrivé bien des fois, j’ai désormais un jour fixe pour les courses. Autre solution: avoir un sac réutilisable toujours sur soi.
  • Mettre un stop pub sur sa boîte aux lettres : les imprimés non sollicités représenteraient près de 12 kilos par habitant par an. Mettre un stop pub (en espérant qu’il soit respecter) permet de lutter contre cela. Vous pouvez le télécharger ici.

 

2/ Donner une seconde vie à ses produits plutôt que jeter

C’est le principe de l’économie circulaire. Un produit qui ne sert plus à quelqu’un fera le bonheur de quelqu’un d’autre. J’ai personnellement utiliser les sites suivantes, aussi bien en tant qu’acheteuse que vendeuse :

  • LebonCoin: le plus généraliste, on y trouve de tout.
  • Gibert Joseph: pour les livres, CDs et DVDs. Vous pouvez revendre sur le site ou directement en magasin (dans ce dernier cas je vous conseille de faire une simulation en ligne pour savoir quels biens seront repris avant de vous déplacer).
  • BackMarket: une plateforme qui lutte contre l’obsolescence programmée en reconditionnant puis revendant des téléphones et ordis portables.
  • Donnons.org: plateforme exclusivement réservée au don, qui m’a été très utile lorsque j’ai désencombrée mon appartement, pour donner ce que je ne pouvais pas revendre. Sincèrement, je ne pensais jamais que certains objets trouveraient preneur ou preneuse, mais ça a été systématiquement le cas (même des verres en plastique dépareillés qui ont fait la joie d’une maman préparant une fête d’anniversaire pour sa fille !) De plus, j’aime l’idée que cela recrée un peu de lien social.
  • Associations: pour les vêtements dont je n’ai plus l’utilité, je les donne à des personnes de mon entourage ou les porte directement dans des antennes d’associations caritatives. Je ne les mets plus dans les points Relais depuis que j’ai vu ce documentaire sur le business caché du don de vêtements.

 

3/ Faire ses produits ménagers

Disclaimer: l’idée n’est pas de vous transformer en petit chimiste. J’ai personnellement mis des mois avant de me lancer, non sans quelques échecs cuisants. Et puis petit à petit, j’ai identifié les recettes qui me convenaient (comprendre: celles qui sont faciles à réaliser et sans trop d’ingrédients, pour la flemmarde que je suis). De plus, on se rend compte que ce sont toujours le mêmes ingrédients qui reviennent. Je vous mets les liens ci-dessous :

  • Nettoyant surface: j’utilise la recette du « Limpia Todo » d’Emma. Une recette on ne peut plus simple à réaliser: du vinaigre blanc, de l’eau et quelques gouttes d’huiles essentielles.
  • Lessive: j’utilise cette recette de Kaizen. Sur du linge de tout les jours, je trouve qu’elle marche très bien. Sur du linge très sale en revanche, il faut bien avouer que ce n’est pas aussi efficace qu’une lessive du commerce. J’alterne donc.
  • Liquide vaisselle: c’est celui qui m’a donné le plus de fil à retordre. J’ai bien dû en tester 3 avant de trouver une recette dont l’efficacité me satisfaisait. C’est celle de Camille au savon noir qui m’aura convaincue, mais je précise quand même que je trouve qu’il faut en utiliser beaucoup pour que ça dégraisse. Il ne faut pas non plus s’attendre à ce que ce soit soirée mousse dans l’évier. Alternative: cette recette somme toute assez proche avec des photos pour vous guider pas à pas (mais que je n’ai pas testée).
  • Pour le reste: pour tout ce qui est nettoyage des sols, du four, des toilettes, etc. je tâtonne encore et vous renvoie donc à cet article très complet de Natasha.

Et pour dédramatiser ceux et celles à qui tout cela paraît inaccessible, vous pouvez très bien jongler entre produits « classiques » du commerce et produits ménagers maisons, pour les tester à votre rythme. C’est ce que je fais, en fonction des périodes ou j’ai plus ou moins de temps.

 


Réduire ses déchets en cuisine

1/ Boire l’eau du robinet

La quasi-totalité des foyers français a accès à une eau du robinet potable et plutôt bonne. Pourtant, le pays est dans le top 5 des plus gros buveurs d’eau en bouteille au monde. Tenez vous bien : en France, on consomme chaque jour 25 millions de bouteilles en plastique. C’est énorme pour un pays de 70 millions d’habitants! Jetez un oeil à cette infographie saisissante, vous ne verrez plus les bouteilles plastiques de la même manière. De mon côté, je n’ai jamais autant apprécié ma gourde.

 

2/ Acheter en vrac

Les possibilités d’acheter en vrac se multiplient, et je me réjouis que le vrac se démocratise. Si vous n’êtes pas encore familiarisé avec l’achat en vrac, sachez que vous aurez besoin de 3 choses principales:

  • Des sacs de vrac : mon baptême du feu du vrac a commencé avec les sacs en papiers kraft disponibles en libre service. Mais que faire de tous ces sacs kraft ensuite? Une fois chez moi, je les stockais en me disant que je leur trouverais bien une utilisation, puis je finissais par les jeter. Les sacs en toile réutilisables m’intimidaient, je ne sais pas vraiment pourquoi. Jusqu’à ce qu’un jour, j’en vois en vente dans le magasin bio où j’avais l’habitude de faire mes courses. Il a ensuite  fallu encore quelques semaines à ce que je prenne le pli et pense à les amener lors des courses. Aujourd’hui, ils sont toujours dans mon sac de courses, et le recours aux sacs kraft est devenu rare.
    👉 Où les trouver? J’ai personnellement acheté ceux-là directement en magasin. Si vous êtes panache, vous pouvez même les faire vous-mêmes en suivant ce tutoriel couture.
  • Des bocaux: pour y transférer ensuite vos courses. Ca peut être des jolis bocaux canons, ou des boîtes des pots en verre, c’est vous qui voyez.
  • Des Tupperware: pour l’achat de certaines denrées alimentaires (comme la viande ou le fromage, ce qui ne me concerne pas). J’utilise en revanche les tupperwares pour stocker les plats que je prépare.

Bien sûr, je ne peux pas tout acheter en vrac (par exemple les blocs de tofu, les briques de lait ou de crème soja, les yaourts, etc. sont dans des contenants cartons ou plastiques). Je suis néanmoins vigilante à deux choses. La première est de privilégier les contenants en verre plutôt qu’en plastique (le verre se recycle à l’infini, alors que le plastique ne se recycle qu’une fois, et par ailleurs seul 7% du plastique qu’on jette est recyclé). La deuxième est d’éviter les produits suremballés, qui correspondent souvent à des plats tout préparés. Il a donc fallu que je me mette … à la cuisine.

 

3/ Cuisiner et Planifier ses menus

Quand je dis que je me suis mise à la cuisine, je veux dire par là la « vraie cuisine ». Pendant longtemps, j’ai acheté beaucoup de plats emballés, que je mettais ensuite à la poêle avec des légumes. Je faisais peu de recettes élaborées, mon four ne servait quasiment jamais, et je faisais mes courses alimentaires sans aucune logique, au gré de mes envies du moment.

Bien qu’en matière de déchets, ma salle de bains était assez exemplaire, ma cuisine était à l’inverse proche de l’hécatombe, du fait des emballages et des produits que j’avais achetés mais que je n’avais ensuite jamais mangés. J’avais donc tout à fait conscience que c’était là LE domaine sur lequel j’avais la plus grande marge de progression. C’est aussi celui qui m’a pris le plus de temps.

Mon plan d’action a peu à peu pris forme suite à la lecture d’articles sur la planification des menus. Après plusieurs tentatives avortées, j’ai profité d’un changement de cadre pour m’y mettre vraiment. N’ayant ni l’envie ni le temps de cuisiner tous les soirs, je me suis rendue compte que le rythme qui me convenait le mieux, c’était de cuisiner une fois par semaine pour toute la semaine à venir (ce qui inclue aussi les repas du midi que j’amène au travail). Cela me prend environ 3 heures, ce qui est probablement autant que si j’additionne le temps que je passais à préparer mes repas auparavant.

Le verdict est sans appel: d’environ 1 poubelle de 30 litres par semaine, je suis passée à 1 poubelle de 15 litres toutes les 2 semaines. Si je compostais, je serais même probablement à une poubelle de 15 litres par mois. Peut-être que pour les pro du zéro déchet, ça paraît encore énorme, mais personnellement, je ne suis pas mécontente du chemin déjà parcouru. De plus, mes repas sont aussi plus équilibrés et goûteux.

Dans cette réorganisation en cuisine, ces deux articles m’ont été vraiment utiles :

Par ailleurs, les autrices de ces deux blogs partagent la planification de leurs menus végétaliens pour la semaine, pratique pour les personnes en recherche d’idées.

En combinant ces deux approches, j’ai créé ma propre routine qui se résume à ça : je liste les plats et desserts que j’ai choisis pour la semaine à venir, sans me fixer de jours précis pour les manger. Je les prépare en une fois le samedi, puis décide chaque matin de la semaine ce que j’emporte au travail et ce que je mangerais le soir. Cela signifie aussi que je mange plusieurs fois la même chose dans la semaine, ce qui ne me dérange pas car je varie entre les différents plats préparés pour ne pas manger midi et soir la même chose par exemple.

 

[bctt tweet= »Conseils pratiques pour vraiment réduire ses déchets. #ZéroDéchet » username= »Madame_Carotte »]

Bien.. Cet article est bien plus long que je ne l’avais prévu, je n’aurais jamais pensé avoir tant de choses à dire sur le sujet. Encore une fois : je ne suis pas du tout une experte du zéro déchet, et ma démarche est donc perfectible. Il s’agissait là seulement de partager quelques conseils et astuces qui ont marché pour moi, à adapter selon les préférences de chacun et chacune.

 

Pour aller plus loin:

Le livre Famille presque Zéro Déchet , aka la bible du zéro déchet. Un véritable guide pratique qui propose des plans d’action par sujet (enfants / courses / salle de bain / cuisine / fêtes, etc. – il manque cependant une section pour les animaux selon moi). Avec pleins d’illustrations marrantes et beaucoup d’autodérision, il se lit très facilement. La famille zéro déchet a aussi un site, qui vous permettra d’aborder des thématiques non évoquées ici car ne s’appliquant pas à moi (les enfants par exemple).

 

 

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20 Comments

  1. 1

    Pour les déos solides j’aimais beaucoup le schmidt aussi mais j’ai la peau trop sensible, je fais des plaques rouges au bout d’un mois ou deux d’utilisation.. .Donc je vais tester le déo sans bicarbonate ni huile essentielle de Gaïa je pense !

    Et pour l’oriculi, je l’ai mais je ne suis pas tout à fait convaincue. Entre temps j’ai vu une vidéo youtube d’une chaine que je suis (je ne sais plus laquelle, de la vulgarisation scientifique) qui expliquait que normalement on a pas besoin ni de coton tige ni d’autre objet : il suffirait d’utiliser son auriculaire (dont le nom vient d’oreille^^) sous la douche et de se secher avec sa serviette. Je fais ça maintenant et effectivement, ça semble suffire

    • 2

      T’es trop rapide Irène 🙂
      J’ai jamais eu ce souci avec le Schmidt, j’imagine que ça doit dépendre des sensibilités et peaux de chaque personne. Le Soapwalla en tout cas je te recommande, la texture est top.
      Intéressant pour l’oriculi. En Inde, je voyais bcp de personnes avec un ongle de l’auriculaire plus long que les autres, et effectivement une des raisons était qu’elles s’en servaient pour se nettoyer l’oreille. Why not, mais personnellement je préfère l’oriculi ^^ Et comme toi, je fais le coup de la douche, mais pas super pratique quand tu n’as pas prévu de te laver les cheveux je trouve.

      • 3

        J’ai trouvé une solution plus radicale pour le déo: le supprimer. Je sais, dit comme ça, ça fait crade, mais voici mes arguments: d’abord, je me lave régulièrement, et toujours après le sport. Pendant l’effort, je sue sang et eau, alors un déo… je ne vois pas à quoi il servirait ! Ensuite, j’ai arrêté de me raser les aisselles. Les raisons ? Une grosse dose de féminisme: l’idée qu’on m’impose de ressembler à une petite fille prépubère me répugne (voir l’article d’Antigone XXI sur le sujet). Donc, j’ai de nouveau un fin duvet sous les aisselles, et l’évacuation de la transpiration est bien, bien, bien meilleure que quand je me les rasais, limitant encore la nécessité du déo.
        En clair, pour moi, le déodorant est un produit marketing qui est très bien remplacé par une bonne hygiène et un gros mépris pour les normes de beauté contemporaines.
        Je suis consciente que cette solution n’est pas pour tout le monde, je voulais simplement la mentionner, peut-être qu’elle parlera à quelqu’un ?

        • 4

          Tu fais bien de le mentionner, je ne trouve pas cela ça crade du tout. Je partage ta reflexion mais suis sans doute pas encore hermétique à certains diktat de la société, comme se raser les aisselles. Je remarque cependant qu’avec un déo solide j’en ai beaucoup moins besoin qu’avant.

  2. 5
  3. 7
  4. 9

    Super article ! Je m’étais intéressée au zéro déchet il y a quelques mois, mais à part le savon et le shampoing, je n’ai pas pris le temps de commander ce qu’il faut pour être parée au zéro déchet (les sacs en tissus pour le vrac, typiquement), et de repérer les endroits où me fournir en vrac. Ton article m’a remotivée, je suis en vacances dans une semaine, et je pense prendre ce temps pour me remettre sur la bonne voie avant de replonger dans ma routine. Merci ! (et pour moi, l’évolution de ta poubelle est impressionnant, je vais m’en servir comme premier objectif =))

    • 10

      Super ! Et bien je n’aurais pas écrit cet article en vain alors 🙂 Les sacs de vrac, je faisais un véritable blocage, j’ai mis du temps. Aujourd’hui ça me paraît être une évidence et je me demande bien de quoi j’avais peur. Mais on a tous / toutes des rythmes différents, alors comme on dit « ne te mets pas la rate au cuort-bouillon » et commence par des choses qui te paraissent plus accessibles. J’ai l’impression que le reste vient ensuite assez naturellement. Pour le vrac, il y a le réseau Day by Day, les boutiques bios et apparemment Casino s’y est également mis !

  5. 11

    On est tombé dans le zéro-déchet il y a bientôt 3 ans et loins d’être des rois et des reines de la pratique, je trouve ton article parfait. Tout y est avec beaucoup de pédagogie et d’exemple ! Comme j’aime à chaque fois tes articles.
    Merci de parler de la réduction des déchets, de la pratique du ZD auprès de ta communauté 😉 Comme on dit, plus on est de fous plus on rit ! Bonne continuation

    • 12

      Merci beaucoup Laura pour ton commentaire, qui me touche bcp. Mon cheminement personnel m’a amenée à me rendre compte que la réduction des déchets et le véganisme sont liés de bien des manières, et des façons différentes de respecter le vivant. J’avais donc à coeur d’en parler 🙂

  6. 13

    Tellement top cet article ! Je suis encore loin du 0 déchet, même si j’améliore nettement, mais j’avoue qu’il y a certains trucs dont je n’arrive pas à me défaire : les coton tige par exemple, que je n’utilise absolument pas pour les oreilles (de l’eau sous la douche, ça me suffit amplement !), mais pour enlever le surplus de mascara puisque je fais partie de cette tranche de population incapable d’appliquer du mascara sans en tartiner la moitié de la paupière en même temps. C’est sans doute le plus gros de mes déchets de salle de bains, en fait !
    Ton infographie est hyper claire, j’aime, j’aime, j’aime !

    • 14

      Merci beaucoup Camille (venant de toi dont j’aime beaucoup l’univers graphique en plus, ça me touche énormément!)
      Je me retrouve aussi dans ce cas là avec l’eye-liner: je me maquille très peu, mais quand ça bave et que ça part pas avec les doigts, le coton-tige est assez pratique. Ceci dit, j’ai aussi essayé de mettre un peu de PQ sur le bout de l’oriculi, je pense que ça peut le faire, mais ma technique est clairement perfectible ^^

  7. 15

    Le savon de Marseille frotté énergiquement sur une éponge, fait très bien l’affaire pour laver la vaisselle à l’eau préférablement chaude ; fini les flacons, il a l’avantage de n’avoir aucun emballage, sinon un éventuel film-plastique.

    • 16
    • 17

      J’allais dire la même chose: plutôt que de fabriquer mon liquide vaisselle, j’utilise simplement du savon sans glycérine ! Ca marche super bien, même si ça mousse moins. Attention toutefois: le savon de Marseille n’est pas une AOP et certains ont de la glycérine, qui laisse un film graisseux sur la vaisselle. Je n’ai jamais eu de problème avec Marius Fabre. Attention également aux « savons de MArseille » qui contienne de l’huile de palme. 5 minutes de recherche sur internet et on trouve facilement quelque chose de bonne qualité produit pas trop loin de chez soi !

  8. 18

    Le Zéro Déchet est une grosse part de ma vie, c’est comme ça que j’ai découvert le véganisme, donc je commente beaucoup, désolée ! En cherchant à limiter les déchets cachés, je suis tombée sur ceux de la viande et du poisson… alors qu’en même temps, les campagnes de L214 me faisaient découvrir la beauté ineffable des abattoirs (ironie)… je suis végétarienne à présent, bientôt végane !!
    Quelques retours d’expérience, si ça vous intéresse:
    – patience et longueur de temps. Au début, j’ai voulu aller à toute vitesse, et j’ai acheté, acheté, acheté… pour rendre ma maison ZD ! Si c’est pas paradoxal ça… mieux vaut finir ce rouleau de film plastique et prendre le temps de chiner les boîtes en inox parfaites pour le remplacer plutôt que de le jeter et d’acheter à toute vitesse des boîtes en plastique qu’on remplace pour du verre 2 mois plus tard (je plaide coupable). Pendant sa période de transition, ma maison a produit deux fois plus de déchets que d’habitude… navrant.
    – pensez « global ». Un jour, je suis rentrée avec des lentilles d’Europe de l’est non-emballées: il y en avait de ma région avec un petit blister. Je ne crois pas avoir fait le bon choix… même si techniquement, ma poubelle n’a rien eu, le bilan écologique était mauvais. Aujourd’hui, en l’absence de solution parfaite, je préfère un petit déchet plastique pour un produit local qu’aucun déchet pour du quinoa en vrac venu du Pérou.
    – supprimer, c’est souvent plus facile. Je me suis pris la tête de manière majeure pour remplacer certains produits… pour réaliser que je n’en avais juste pas besoin. Exemple: l’assouplissant. Je n’ai pas vu de différence en le supprimant !
    – les matières nobles: verre, bois, inox, tissus: qu’est-ce que c’est bon de les sentir sous ses doigts plutôt que du plastique…
    J’attends avec impatience les prochaines infographies, elles sont PARFAITES ! Merci !!

  9. 20

    Super ton article ! Cela fait maintenant un bon bout de temps que je me suis mise au vert. J’espere pourvoir arriver aussi au 0 déchet d’ici peu!!!

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