6 conseils pour rester zen lors d’un débat sur le véganisme

Etant partisane de la non-violence, qu’elle soit verbale ou physique, je suis de celles qui sont convaincus qu’un discours informatif et respectueux porte bien plus de fruits qu’un discours agressif et moralisateur. De celles qui pensent qu’on peut très bien rester ferme sur ses positions tout en faisant preuve de bienveillance et de compréhension face à un interlocuteur qui n’a pas le même avis sur la question.

Ca bien sûr, c’est la théorie. En pratique, c’est loin d’être aussi simple. Il faut parfois faire preuve d’une grande force mentale pour rester zen face à une personne de mauvaise foi invoquant le cri de la carotte, un pote qui commande une entrecôte saignante après avoir regardé Cowspiracy, ou un troll faisant une distribution gratuite d’insultes sur Twitter. Une épreuve de chaque instant, tellement la tentation de péter un câble peut être forte face à l’indifférence quasi-générale de notre société pour les animaux « d’élevage ».

Dans ces cas-là, quand je suis sur le point d’exploser en plein vol, je me rappelle six choses pour garder calme et espoir dans ce monde de brutes!

Crédit: Mika (https://lasectevegane.wordpress.com/)

Crédit: Mika

1. Il fut un temps où j’ai moi aussi mangé de la viande et du fromage

Pendant les 24 premières années de ma vie. 24 ans pendant lesquels je ne me suis pas vraiment posée la question de savoir comment était produit cette tranche de jambon ou ce sac en cuir. A partir de là, qu’est-ce qui me donne le droit de juger les personnes qui n’ont pas non plus ou encore fait l’effort de se renseigner sur les coulisses de l’élevage industriel ? Qui n’ont aucun végéta*ien/végane dans leur entourage pour les informer ?

De plus, je suis devenue végétarienne il y a environ quatre ans un peu par hasard, et végane deux ans plus tard. Le ratio années végane/années mangeuse de viande est donc relativement bas. Mais bizarrement, j’ai un peu oublié ces « années d’avant », qui me paraissent désormais bien lointaines. Occulté aussi le fait que je ne suis pas devenue végane du jour au lendemain, et que je répétais souvent à mes proches, comme pour les rassurer : « je suis végétarienne MAIS je ne deviendrais pas végétalienne ».

Et pourtant, malgré cela, je me surprends encore parfois à penser au sujet d’un végétarien « mais punaise, pourquoi il devient pas végane ? Il est sensibilisé à la cause pourtant, bordel ». Gros syndrome de mémoire courte.

dory-memoire

Crédit: Disney

2. Ne compare pas ton parcours à celui des autres

Au début de mon militantisme, j’ai eu tendance à comparer les autres avec mon propre parcours. Etant devenue végétarienne très rapidement, je me disais : « Puisque je l’ai fait, c’est bien que c’est possible, non ? Pourquoi les gens ne font pas comme moi ?». Du coup, j’éprouvais de la colère, de la frustration et de la rancœur envers ceux qui, autour de moi, ne suivaient pas mon exemple.

Et puis j’ai réalisé qu’une personne devenue végane du jour au lendemain aurait très bien pu avoir la même réflexion à mon sujet lorsque j’étais végétarienne, moi qui ai mis deux ans à bannir les produits laitiers de mon frigo (fromage quand tu nous tiens). Cette personne aurait, elle aussi, pu se dire : « Attends, si j’ai mis un jour, elle aussi pourrait le faire, non ? »

Au final, il y a autant de parcours qu’il y a de véganes. On jugera toujours quelqu’un comme « peut mieux faire », en oubliant que nous sommes nous-même le « peut mieux faire » de quelqu’un d’autre. Si vous êtes devenu végane du jour au lendemain, vous trouverez que quelqu’un qui met un an, c’est long. Si vous avez mis un an, vous trouverez que trois ans c’est long. Si vous avez mis trois ans, vous trouverez que 10 ans c’est long, et ainsi de suite.

Crédit: Unsplash

Crédit: Unsplash

3. Changer ses habitudes peut prendre du temps…

Plus le changement est conséquent dans la vie de tous les jours, plus il risque d’être long à instaurer. Il y a un an, j’ai entamé une démarche de réduction drastique de mes déchets plastiques, démarche qui m’apparaissait comme la continuité du véganisme. Moins de plastique dans l’océan, c’est préserver la vie marine. J’ai donc troqué mes bouteilles de shampoings, gels douches et déos par des cosmétiques solides. Puis, plus récemment, j’ai commencé à faire mes propres produits ménagers, moi qui considérais il n’y a pas si longtemps encore cela comme un truc de bobos parisiens. Ces mois étaient nécessaires pour que l’idée fasse son cheminement et arrive à maturité. Si on m’avait dit au premier jour de ma réflexion qu’il fallait que je change toutes mes habitudes et applique les conseils de Béa Johnson à la lettre, j’aurais probablement baissé les bras tout de suite. Le décalage entre mon point de départ et le but à atteindre me serait apparu comme une montagne insurmontable. Vous aussi, même si vous êtes devenus végane du jour au lendemain, vous avez certainement d’autres domaines de votre vie quotidienne où un changement s’est instauré progressivement.

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Béa Johsnon et son bocal de 183 grammes dans lequel tiennent les déchets produits en une année par elle-même et sa famille. Crédit: L’Express

Pareillement, devenir végane peut nécessiter une période d’adaptation plus ou moins longue en fonction des individus. Période durant laquelle une personne apprend à faire ses courses différemment, se renseigne sur les sources de protéines végétales, teste de nouvelles recettes et restos, s’informe sur les produits labellisés cruelty-free, etc. Je me répète qu’il est normal qu’elle se pose les mêmes questions que je me suis posée à l’époque. Qu’elle tâtonne et cherche ses marques avant de poser ses valises sur un nouveau terrain de jeu.

Il est bien sûr injuste que des millions d’animaux aient à payer le prix de notre lenteur à sortir de notre zone de confort. Mais la bonne nouvelle c’est que plus il y aura de véganes, plus il y aura d’offres véganes. Plus il y aura d’offres véganes, plus il sera facile et rapide de devenir végane. Les précurseurs sont toujours ceux qui ont le plus de difficultés.

 

4. Et nous ne sommes pas tous égaux face au changement…

Si j’ai appris une chose durant ces quelques années de militantisme, c’est bien ça: la capacité à changer et à s’adapter varie considérablement d’une personne à une autre. Certains trouvent le changement excitant et l’accueillent à bras ouverts ; d’autres y sont récalcitrants et trouvent leur confort dans l’immobilisme. Certains sauteront au plafond si on leur dit qu’ils sont mutés à l’étranger, pour d’autres c’est leur monde qui s’écroule. Bien évidemment, dans cet exemple délibérément simplifié, il ne s’agit pas d’un choix éthique, c’est donc beaucoup plus facile. Cependant la dynamique sous-jacente est la même.

Ce n’est ni une question de sexe, d’âge ou de catégorie socio-professionnelle (même si cela peut jouer), mais plutôt un trait de caractère ou une aptitude. Qu’on se le dire : être végane et l’assumer en société, c’est faire preuve d’une grande force de caractère, un attribut dont tout le monde n’est pas également pourvu. Les potentielles conséquences qu’entraînent le véganisme sur notre vie sociale peuvent rebuter plus d’une personne pourtant convaincue par la portée éthique de ce choix. Si Raoul arrive peut-être très bien à faire face à la pression sociale et se foutre des qu’en dira-t-on, ce n’est peut-être pas le cas de Jeanne, tétanisée à l’idée d’être rejetée par ses pairs. Raoul aura probablement plus de facilité à s’adapter à la nouvelle donne, tandis que Jeanne mettra des mois, des années, voire ne franchira peut-être jamais le pas.

Cela n’explique pas tout (et ne veut pas non plus dire que Jeanne ne peut pas devenir végane du jour au lendemain), mais c’est du moins l’un des facteurs d’explications à garder en tête.

 

5. Ne sous-estime pas la graine de réflexion

fb_img_1458827963088C’est fatiguant, frustrant, usant de répéter les mêmes choses encore et toujours devant des gens qui s’en foutent. Je ne compte plus les fois où je me suis dit que le combat était perdu d’avance ou que j’ai pleuré de découragement. Mais mêmes dans ces moments de ras-le-bol intense, je continue à informer, à en parler à qui veut bien écouter. Pourquoi ? Car j’ai conscience que ce n’est pas en une soirée que je vais convaincre quelqu’un de devenir végane, mais j’aurais au moins planté une graine. Une graine de réflexion qui germera dans 1 jour, 10 jours, 1 an, peut-être même jamais, ou plus tard au contact d’un autre planteur qui aura utilisé d’autres mots, d’autres leviers, d’autres arguments, un meilleur timing, ou que sais-je encore.

Gardez en tête cela : dès que nous parlons d’éthique animale, de véganisme ou d’antispécisme, nous plantons des graines. Ne sous-estimez jamais cette graine, même si vous n’en voyez pas immédiatement les fruits. Récemment, je me suis indignée sur Facebook en constatant qu’une photo cute (comprendre : un chaton ou un bébé) sur mon wall obtient facilement 200 likes, alors qu’une vidéo sur la souffrance qu’endure les poules pondeuses peine à atteindre 3 pauvres likes (tous de copains végés qui plus est). Un de mes contacts, qui n’avait encore jamais commenté une de mes publications, est alors sorti de son silence pour dire qu’il avait réduit de 70% sa consommation de viande en lisant mes posts. Combien d’autres comme lui dans vos contacts Facebook ? Dans votre entourage ? Dans la rue ?

Alors continuons à planter des graines. En gardant son calme, la graine aura selon moi plus de chance de germer.

 

6. Tu ne connais pas le potentiel d’évolution d’une personne

S’il ne faut en retenir qu’un point, c’est celui-ci. Je suis souvent tombée dans l’écueil du jugement hâtif, sans connaître une personne. Si je lui parlais du sort des animaux et qu’elle y montrait peu d’intérêt, je la mettais automatiquement dans ma tête dans la catégorie “égoïste”, sans connaître ni son histoire, ni ses difficultés, ni sa situation, et encore moins son potentiel d’évolution.

Alors que pourtant, si une personne n’est pas prête à changer maintenant, cela ne signifie pas qu’elle ne changera jamais. Les exemples de reconversion improbables de personnes auparavant au cœur du système – et qui aujourd’hui le dénoncent – nous prouvent que tout le monde peut évoluer ; nous ne savons tout simplement pas si cela arrivera, ni quand. A l’instar de Howard Lyman, cet ancien agriculteur américain devenu végane qui apparaît dans le documentaire Cowspiracy. Ou ces travailleurs d’abattoirs se forçant à travailler chaque jour pour tourner des images en caméra cachée. Sans même aller jusque-là, dans votre environnement proche se trouvent certainement des personnes sur qui vous n’auriez pas parié un Euro, et qui vous annoncent un jour qu’elles ont arrêté de manger de la viande.

Quand j’étais petite, je suis allée voir une corrida, par “curiosité”. Je me rappelle avoir ressenti un certain malaise devant ce macabre spectacle. Avoir éprouvé de la peine pour le taureau mis à mort. Et puis, j’ai mis cela de côté et n’y ai plus trop pensé. A l’époque, si un militant anti-corrida s’était tenu à l’entrée de l’arène, il aurait probablement traité ma mère de mère indigne et n’aurait certainement pas prédit une seconde qu’une vingtaine d’années plus tard, sa fille deviendrait militante pour la cause animale.

 

Alors que je termine la rédaction de cet article, je tombe sur cette citation particulièrement à propos, qui sera donc mon mot de la fin !

Soyez toujours le végane que vous auriez aimé rencontrer quand vous ne l’étiez pas encore.

Crédit: Pexels

La Carotte Masquee[bctt tweet= »6 conseils pour rester zen lors d’un débat sur le véganisme » username= »Madame_Carotte »]

 

ps: vous pouvez retrouver cet article dans le numéro 1 du webzine « Le Tofu Te Parle« .

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20 Comments

  1. 1

    Les débats sur le véganisme peuvent très bien se passer comme très mal. Car, comme tu le dis, ce n’est pas évident d’allumer l’étincelle de la conscience sur la condition animale. Les mêmes arguments carnistes reviennent, n’étant pas justifiés, et cela est exaspérant.
    Il faut prendre sur soi, rester le plus calme possible car c’est le calme et la détermination qui jouent en notre faveur, en faveur du véganisme, en faveur des animaux.
    Néanmoins, j’ai remarqué que pour donner cette fameuse « graine » à ces dites personnes l’argument animal était vain tandis que l’argument santé du corps a plus de poids…

    • 2

      Merci Camille pour ton retour 🙂 Ah toi c’est l’argument santé qui marche? De mon côté c’est davantage l’argument « écolo » qui résonne j’ai l’impression. Mais je parle toujours en premier lieu d’éthique animale, et je croise heureusement rarement des personnes qui me disent « rien à battre des animaux ».

  2. 3

    Super cet article, qui me parle beaucoup, car la « mécanique du changement de comportement » m’intéresse énormément. C’est vrai que certains changent leurs habitudes rapidement…Mais tout comme les fumeurs, certains arrêtent du jour au lendemain, d’autres mettront 10 ans (bon, la dépendance physique en moins..quoi que il paraît qu’on peut être accro au fromage !)
    Ton article fait écho à un article que j’ai publié cette semaine et qui parle aussi des changements de comportement quand on devient VG (oui, je mange encore du fromage et des oeufs, bouh…mais de moins en moins !). Si cela t’intéresse de le lire je te laisse le lien juste ici http://blog-devenir-vegetarien.fr/echouer-pour-mieux-avancer-la-force-est-en-vous/

    A bientôt !

  3. 5

    Merci pour cet article qui exprime parfaitement ce que je ressens ! Je m’empresse de le transférer à un ami végane qui se sent découragé par l’adversité ces derniers temps.

  4. 7

    Salut,
    je ne suis pas végane, ni végétarien etc…, en bref ,je mange de tout sans excès ( pas d<e viande tous les jours,pas de lait,pas de crème fraîche…),et normalement bio,sauf lorsque je bosse car je me déplace un peu partout dans le monde et je ne peux que manger les menus du jour les moins onéreux avec mes collègues, ( jamais de fast-food)pas question de manger uniquement des fruits ou des légumes crus a l'hôtel….De toute manière,vu le notre boulot qui est très physique,on ne tiendrait pas le coup,pour preuve,il y a un végane avec nous,et il doit parfois se résoudre a manger des choses qui lui sont interdites ( jusqu'à de la viande..)j'aime cuisiner et j'aime la gastronomie, bien manger est un art,quelque chose dont on doit profiter.Je ne mange pas uniquement pour survivre.
    Ma compagne est végane et ils nous arrive de manger dans des restos véganes ou végétariens,et je suis désolé de vous décevoir en disant que la plupart des végans sont loin d'avoir des plats dont on aimerait connaître la recette…a la différence des végétariens.Le problème avec le véganisme est son extrémisme et le désir de copier les nombreux plats traditionnels a base de viande ou de fromage,et il n'y a aucune gêne, dans un resto végane a écrire sur une carte de menu un plat a la sauce béchamel qui n'a rien a voir avec cette sauce,un couscous royal dont la viande doit être remplacée par des succédanés qui ont juste la forme et aucun goût ou tout simplement de servir des pâtes avec un faux parmesan qui en usurpe le nom,le goût et la texture,et les recettes sur de nombreux sites sont du même acabit. En fait,beaucoup d'entre vous sont loin d'être des cordons bleus,cela ressemble plus a de l’existentialisme
    Il y a également un autre point qui me fait tiquer chaque fois que je l'entends,c'est le miel source de longévité, d'énergie, de bienfaits pour notre santé,antiseptique,plein de vitamines, etc…la liste est longue (sans parler du pollen,du propolis,de la gelée royale…) ,vous prétendez qu'il ne faut pas en manger par respect pour les abeilles,c'est du vol,de l'exploitation etc…encore une fois de l'extrémisme,car vous ne faites pas la différence entre un apiculteur traditionnel et un rucher industriel.J'ai moi-même une ruche traditionnel,qui ne reçoit pas de médicaments contre la varoa ou autres maladies,qui a appris a se défendre des frelons asiatiques ( en payant un lourd tribu d'ouvrières enlevés par ceux-ci),et qui me donne parfois 1 ou 2 kilos de miel lorsqu'elle en a suffisamment pour elle pour passer l'hiver ( car je ne les nourris pas de glucose). Je puis vous dire que ce miel elle me l'offre! ,je le sais,elle me connaît,n'en vous déplaise….
    Et pour terminer,il serait bon pour les véganes de dénoncer les extrémistes qui sévissent parmi eux et qui sont souvent responsables des nombreuses discussions trop animées,ou des altercations entre véganes et non véganes,je vais juste donner l'exemple des sados masos végans qui ont fait cette action pour les animaux en se laissant traîner en laisse et marquer au fer rouge en public a Paris ou encore ces filles topless maculées de rouge qui protestaient contre l'exploitation de la laine et d'autre a Sofia en laisse également censés représenter des animaux.
    Manger ce que vous voulez ( comme ma compagne),mais cessez de vouloir changer le monde en peu de temps,ayez plus de fantaisie dans votre gastronomie,cessez de vouloir remplacer des plats que vous regrettez et surtout pas d'extrémisme,ce n'est pas marrant ( a Cracovie,avec ma compagne,dans un resto snack végane,nous avons vu un mec avec un t-shirt portant l'inscription // djia vegan// ,il était même barbu….n'importe quoi!!!!)

    Voilà,tout est dit….pour le moment.

    • 8

      Bonjour Ovate,

      1- déjà je suis gênée par le fait que vous utilisiez ce « vous » accusateur tout au long de votre commentaire. Les vegans forment une grande famille, à l’intérieur de laquelle des divergences de points de vue et de méthodes pour parler du véganisme existent. Je pense que si vous regardiez mes derniers articles, vous verriez que je dénonce justement des comportements que j’estime desservir la cause animale (cf article l’agressivité dessert-elle la cause animale: http://www.la-carotte-masquee.com/agressivite-cause-animale/). Je vous rejoins sur le fait que ce sont ceux qui gueulent les plus forts qu’on retient davantage, mais ce ne sont pas la majorité des militants pour la cause animale.

      2- « la bouffe végane manque de saveurs »: c’est votre point de vue. Je vous accorde que certains plats vegétaliens sont degueus, d’autres sont très savoureux. C’est aussi le cas dans la nourriture non-végétalienne. Quand bien même les plats vegans seraient moins savoureux que les autres, personnellement, c’est une concession que je suis tout à fait prête à faire pour les animaux. Quant à l’imitation de plats traditionnels par les vegans, certaines personnes en ont besoin ou tout simplement envie; libre à vous de ne pas les consommer. A vrai dire, à part dire « faux jambon », je ne vois pas en quoi un « hamburger vegan » est une imitation d’un « hamburger non vegan ». Le hamburger qualifie sa forme. Il existe des hamburgers au poulet, au poisson, au boeuf, pourquoi dès lors qu’on parle de hamburger avec un steak de soja, ça ne rentrerait plus dans la définition du hamburger? Pareil pour le couscous.
      Je vous conseille de faire un tour sur les sites de Marie Laforêt ou PIGUT afin de découvrir des plats végans qui font la part belle aux légumes et légumineuses et n’essaient pas nécessairement de « substituer » la viande ou les produits d’origine animale.

      3- Le miel: n’en vous déplaise également, les abeilles produisent du miel pour passer l’hiver. Leur enlever c’est donc les en priver. Le liquide substitué par les apiculteurs est bien moins nutritif.

      4- « Cessez de vouloir changer le monde »: et pourquoi cela? N’avez vous pas des injustices qui vous tiennent à coeur? Si oui, ne souhaitez vous pas informer les gens autour de vous afin de combattre cette injustice? Imaginez dire cela à tous les militants, quelle que soit la cause pour laquelle ils militent. On en serait encore à l’oppression par des mâles blancs sur les autres races et sexes. Heureusement que les gens se mobilisent pour dénoncer les injustices!
      Je suis consciente que la libération animale ne se fera pas du jour au lendemain, mais j’estime de mon devoir moral, durant ma courte vie sur Terre, de réduire la souffrance animale, à hauteur de mes moyens. Je suis étonnée, qu’ayant une compagne végane, vous teniez ce genre de propos qui se résume à « je ne veux pas entendre parler de cette cause car elle m’incommode ».

      Aurelia

    • 9

      Je n’ai pas lu une seule fois le mot « animal » dans votre critique. Ce qui est tout de même curieux lorsqu’on parle d’un sujet qui concerne plusieurs milliards d’animaux sensibles chaque année.

      De nombreux athlètes de haut niveau, y compris dans des disciplines très physiques, ont un régime alimentaire végétalien, parfois depuis la naissance. Un humain peut vivre en bonne santé sans ingurgiter le moindre gramme de viande et en se supplémentant, des études portant sur des milliers de personnes le prouvent.

      Les abeilles ne « donnent » pas leur miel aux humains, pas plus qu’un agneau ou un poulet ne donne sa vie, une vache son veau ou son lait. C’est une inversion absolue de ce qui se passe dans les faits : des humains leur prennent, leur vole, avec plus ou moins de violence. Quand les hommes ne peuvent/veulent changer les choses, ils changent les mots.

      Chaque jour, des millions d’animaux subissent des horreurs absolues.
      Certain(e)s personnes les dénoncent et cherchent (maladroitement parfois) à les faire cesser au plus vite en amenant un débat publique sur ce problème. Chaque militant/association de la cause animale a sa propre approche.

      Pourquoi certaines actions choquent-elles ?
      Parce que la vérité fait mal.
      C’est une rupture nécessaire dans nos croyances et nos représentations du monde.
      Cela fait mal d’admettre une réalité que l’on refuse de voir. Je me permets d’avancer que tou(te)s les végéta*ien(ne)s et véganes ont un jour ressenti cette douleur face à l’évidence et qu’ils/elles ont ensuite modifié leur comportement, à un moment donné. Je crois donc que tout le monde en est capable.

      Les personnes qui ne veulent pas manger, exploiter, maltraiter, voire tuer des animaux (autant que possible) n’ont pas à se justifier puisqu’elles causent moins de souffrances que les autres. Soyons logiques, ça serait plutôt à celles qui s’obstinent à créer de la souffrance de trouver des arguments (lire vegfaq.fr).

      Il y a une différence entre « extrémisme » et « radicalisme » qui est subtile mais nécessaire de connaître.

      « L’injustice ne peut durer éternellement ». On n’arrête pas un progrès vers plus de paix.
      En 2050, la majorité de l’humanité sera végéta*ienne, qu’on le veuille ou non. Les limites physiques du monde (surface agricole utile, eau potable, fertilité des sols, etc ) font qu’il est impossible d’appliquer un régime fortement carnée à 9 milliards d’humains.

      Il va falloir s’habituer aux algues, au riz et au tofu … =D

  5. 11

    Bonsoir Aurélia,

    je répondrai un peu plus longuement plus tard ( cela peut-être demain ou après..), mais concernant les abeilles,je vous ai bien dit que je prends un peu de miel quand elles en ont suffisamment pour l’hiver étant donné que nous ( ma compagne et moi) ne leur donnons jamais de glucose en remplacement, donc il est possible de récolter une partie du miel quand tout va bien.Cette année,nous n’en aurons pas car malgré qu’ elles ont une bonne récolte,il va falloir tout leur laisser, elles ont en effet décidé de ne plus quasiment sortir a cause du frelon,et ce malgré des jours ensoleillés actuellement ( nous n’habitons pas en France).
    Nous ne sommes pas les seules a faire cela,quand a dire que si on ne leur donne pas du glucose,on les enfume et on remplace la ruche par une autre que l’on achète…cette pratique a disparue depuis très longtemps ( et n’a jamais existé partout) et je dois vous dire que vous ignorez le coût et le travail que cela entraînerait.

    Je vous conseille d’aller voir le super travail accompli par ces apiculteurs traditionnels qui sauve notre abeille noir ( en Europe) qui était en train de disparaître.

    larbreauxabeilles@sfr.fr

    et ces 2 vidéos

    Si vous croyez a la possibilité de communiquer avec les animaux , je peux vous dire que j’ai eu l’idée de demander a une kinésiologue qui pratique la conversation avec ceux-ci,si elle pourrait tenter de communiquer ave l’esprit de la ruche,car l’essaim a un esprit,ce n’est pas la reine qui dirige,cela est connu depuis les années 20 du siècle dernier.
    Elle a trouvé l’idée super intéressante, mais m’a cependant prévenu qu’il n’était absolument pas certain que cela réussisse, mais cela a marché et elle a été très étonnée de la différence de communication avec les animaux,voici sa lettre avec la communication,comme vous verrez,elles acceptent que l’on prennent du miel…Mais évidemment,je ne sais pas si vous croyez dans ces possibilités de communication.

    J’ai fait un copier-coller de la transcription,malheureusement,elle était en différentes couleurs,mais je n’ai pas voulu laisser le nom de la personne qui pratique cela,sans pouvoir lui demander la permission,bien que je pense qu’elle serait d’accord vu que c’est son métier, donc je ne voulais pas vous joindre cela en pdf.

    Bonne lecture,bonne vision et bonne soirée,

    Eric.

    Avant de commencer, il faut que je souligne que cette Communication Intuitive (CI) est une
    retranscription de toutes les sensations, images et émotions que j’ai reçues de leur part.
    Je tiens à dire que les CI sont parfois très fortes point de vue émotions ressenties. Il faut savoir que
    l’animal s’exprime avec son coeur, son âme, et donc parfois, cela peut paraître exagéré.
    Il ne fait en tout cas que répondre aux questions qui lui sont posées, selon son ressenti. Je ne suis donc
    pas responsable des réponses qu’il donne. De plus, je suis toujours tributaire du bon vouloir de
    l’animal avec lequel je communique.
    Je tiens aussi à dire que je ne suis pas médium. Les réponses que je reçois viennent de l’animal, je ne
    sais donc que vous transmettre les réponses qu’il est disposé à me donner.
    Comme ni elles, ni moi ne sommes vétérinaires, cela ne remplace en aucun cas un diagnostic ou un
    avis vétérinaire. Un animal, même si vous lui demandez son avis, est comme nous: si vous avez mal à
    la tête, vous ne sauriez pas dire si c’est parce que c’est un simple mal de tête, une migraine, une grippe.

    LES ABEILLES
    Mauve: elles parlent
    Vert: envoi d’images ou de sensations de leur part + notes personnelles sur ce qu’elles disent
    Sensation d’une grande effervescence et d’une chaleur qui monte.
    Les filles, vous êtes là? Y’aurait-il quelqu’un qui se désigne pour venir me parler?
    Nous travaillons, nous ne savons pas te parler (c’est une seule voix composée de centaines de voix, un
    peu comme celle de l’Oracle Sudérien dans “L’Histoire sans Fin”.
    A quoi travaillez-vous?
    Nous travaillons à voler, nous allons de gauche à droite, nous travaillons.

    Mais à quoi? Pas à voler? Voler vous sert à quelque chose, mais quoi de plus?
    Nous travaillons à travailler. Rien de plus;
    Auriez-vous le temps de me parler, svp?
    Oui, si c’est quelque chose de nécessaire.
    Eric et Michaela qui s’occupent de vous craignent pour votre survie.
    Nous sommes intelligentes, nous savons comment survivre.
    C’est important pour eux car ils sont très attachés à vous. Il y a un frelon en ce moment qui décime
    toutes les abeilles voisines, et ils avaient 3 ruches. Vous êtes les seules survivantes.
    C’est parce que nous volons.
    Comment ça?
    Nous savons voler, nous rentrons dans le nid, nous savons comment faire, nous sommes fortes.
    On dirait que vous avez compris quelque chose?
    Nous sommes fortes et rapides, rien ne peut nous attraper, nous sommes attentives.
    Pourquoi vous, et pas les autres?
    Nous sommes mieux exposées au soleil.
    Pourquoi est-ce que vous, vous survivez, et pas les autres?
    Nous sommes mieux exposées au soleil, notre force est plus grande, notre miel meilleur. Nous sommes
    mieux positionnées face au soleil, notre force est plus grande. Nous sommes plus intelligentes, notre
    énergie est décuplée.
    Donc, vous êtes bien positionnées?
    Oui nous le sommes, nous sommes plus intelligentes et conscientes. Nous transportons l’énergie de vie
    avec nous sur nos ailes. Nous sommes mieux formées et aptes à répondre au danger.
    1) Le frelon asiatique fait rage et tente de vous attraper. Vous êtes en danger si vous ne rentrez pas
    assez vite à la ruche: comment faire pour vous aider?
    Nous ne le savons pas, mis à part de ne pas avoir d’obstacles sur notre route. Il faut que le passage soit
    libre, afin que l’accès soit direct. Nous ne le savons pas. Cela dépend de nos ailes et la rapidité de nos
    battements d’ailes.
    Est-ce que l’humain peut faire quoi que ce soit pour vous aider?
    Nous ne le savons pas ce dont vous disposez comme moyens pour nous aider. Et vous, pouvez-vous
    nous aider?
    Il y a des pièges à frelons qui sont accrochés à la ruche, et on peut aller détruire leurs nids, mais ils
    sont difficiles à trouver, et la montagne est grande.
    La ruche réfléchit.
    Quoi faire d’autre pour vous aider?
    Nous ne le savons pas. Chaque chose sur terre a son utilité. Nous ne le savons pas. Il faut juste espérer
    pour nous de prendre le chemin le plus direct.
    A nouveau, l’intervention humaine nous vous sert à rien?
    Nous le savons pas, nous ne savons pas les moyens dont vous disposez.
    C’est tout ce que je vous ai expliqué, c’est le maximum.

    Alors il n’y a rien à faire pour nous aider, c’est la nature qui est faite ainsi, c’est le jeu. Il n’y a alors rien
    pour nous aider. C’est la nature, nous devons jouer, quitte à perdre, c’est la loi de la nature ainsi.
    2) Y’a-t-il une couleur qui fait fuir le frelon?
    Le rouge, le rouge sang, et l’orange. Il ne se reconnait pas dedans.
    Vous êtes sûres que ça le fait fuir?
    Nous le savons, ça le fait fuir, le rouge sang et l’orange.
    Je vois un peu de jaune dans ce que vous me dites et m’envoyez, est-ce que je vois bien?
    Nous ne le savons pas, mais le rouge et l’orange, oui.
    3) Êtes-vous d’accord qu’Eric et sa compagne récoltent une partie du miel cette année?
    Nous le sommes.
    Pourquoi?
    Nous le sommes parce qu’il y en a trop. Nous le sommes parce que nous sommes généreuses. Nous
    aimons faire cadeau de nos vies, de notre travail, de notre labeur. “Que cela serve à quelque chose” est
    une loi de la nature.
    Ils peuvent donc en prendre?
    Nous sommes d’accord, tant que c’est utile et que ça sert à quelque chose. Sensation qu’elles veulent
    que ce soit prélevé avec délicatesse et amour. Nous le sommes, ils peuvent prendre. Nous sommes
    d’accord avec cela. Sensation de générosité et de coeur ouvert. Nous le sommes, il faut prendre.
    Sensation de beaucoup d’envoi d’amour universel vers l’extérieur. Je ne savais pas qu’une abeille était
    aussi généreuse. Nous le sommes, il faut prendre. Le travail, le résultat de notre labeur est pour cela,
    nous aidons la vie, la collectivité. Le travail sert à cela, à transformer et à donner. Nous le sommes. Ils
    peuvent le prendre mais avec amour et respect. Sensation d’un besoin d’équivalence, de justice
    universelle: elles travaillent –> besoin d’être prélevées avec amour. Sensation d’être en paix. Sensation
    juste de travail, pas de peur, et d’être en paix avec ce qui est, la réalité, et ce qu’elles doivent faire dans
    la vie.
    Êtes-vous en paix?
    Nous les sommes. Tout a une raison. Nous sommes en paix avec ce qui est.
    Avez-vous peur des frelons?
    Nous en sommes effrayées, mais ça ne nous empêche pas de voler. Sensation qu’elles ne sont pas figées
    par la peur. Il y a une peur liée à l’instinct de survie, mais l’abeille continue de bosser et à être en paix
    avec son boulot et sa mission de vie.
    4) Auriez-vous un message à transmettre?
    Nous sommes des besogneuses, nous travaillerons jusqu’à la mort, à la disparition de notre être
    physique, mais nous serons en paix d’avoir accompli notre mission de vie d’une manière ou d’une autre.
    Nous serons en paix.
    Et par rapport au frelon?
    Nous le sommes également. Nous sommes effrayées de ne plus être en vie, mais nous sommes en paix
    de pouvoir travailler et accomplir notre mision de vie. Nous le sommes.

    Auriez-vous un autre message à transmettre à propos de quoi que ce soit?
    Nous sommes en paix, exposées en plein soleil. Nous sommes en paix. Sensation de béatitude et de
    sérénité. Nous sommes en paix avec ce qui est. Sensation de vivre au temps présent, pas avant, pas
    après. Nous sommes en paix.
    Un autre message?
    Ils peuvent récolter du miel cette année.
    Quelque chose de plus à dire par rapport aux frelons?
    Ce qui est est ce qui doit être. Nous ne sommes pas effrayées par cela (nb: juste peur au moment
    même, par instinct de survie). C’est comme ça. A nous de nous adapter, d’adapter notre défense et de
    survivre.
    Y’a-t-il quelque chose à faire pour vous protéger?
    Pas d’obstacles sur notre chemin, le moins possible.
    Je vous remercie les filles.
    Nous te remercions aussi, c’est agréable de parler de soi dans un monde qui s’intéresse peu à nous.
    Nous savons que nous oeuvrons pour le bien de l’humanité parce que nous sommes là. C’est agréable
    de parler de soi quand le monde entier nous oublie. Nous existons, c’est que nous devons être là. C’est
    agréable d’être entendus par le monde entier.

    FIN.

    • 12

      Merci Ovate pour ce complément d’informations. Je regarderais vos liens plus tardivement.
      Beaucoup d’apiculteurs ne prélèvent pas uniquement « le surplus », il me semble que cette pratique fait partie du cahier des charges du bio, dans la majorité des cas cela m’étonnerait fort qu’on leur laisse alors que cela réduirait la rentabilité…

      Quant à ce qui est de la communication animale, bien que je sois ouverte à l’idée qu’existent des communications inter-espèces, je suis très très sceptique sur la retranscription que vous avez partagée.. Mettre des mots et paroles dans la bouche d’abeilles, je trouve que c’est une déformation anthropocentrique, et la voie à justifier n’importe quoi (par exemple ce passage : « Nous aimons faire cadeau de nos vies, de notre travail, de notre labeur »).
      Aurélia

      • 13

        Bonsoir Aurélia,

        comme vous êtes sceptique concernant la communication avec les animaux et qu’en plus vous imaginez directement que ces personnes pourraient déformer leurs messages ( ce que je crois impossible,car les personnes qui pratiquent cette communication sont dans un état d’esprit vraiment différent ce celui qu’aurait un charlatan) je vous conseille vivement de regarder cette vidéo,je crois qu’elle est réellement explicite.J’avais programmé de vous répondre aujourd’hui sur les différents points de mon premier commentaire,mais ce sera plus tard,je n’ai plus de temps.

        Bonne journée,

        Ovate.

        https://youtu.be/Bfj-eRC_OSA

        • 14

          Je réponds tardivement à ce message, mais mieux vaut tard que jamais : ce documentaire, que j’ai visionné, ne prouve absolument rien. Il suggère, voilà tout. Au final, on n’est pas plus avancé. « les personnes qui pratiquent cette communication sont dans un état d’esprit vraiment différent ce celui qu’aurait un charlatan » -> pardon mais les charlatans n’ont pas un « style », tout comme on dit aux enfants que les méchants ne ressemblent pas forcément à des méchants. Vous ne pouvez pas décemment vous fiez à une impression pour justifier de la fiabilité d’une information ou d’une démarche.

  6. 15
  7. 17

    Merci mille fois pour ce billet nécessaire !
    C’est vrai qu’on a parfois (souvent) envie d’exploser quand on entend certaines énormités, vrai aussi que ce n’est pas un bon moyen de faire avancer la cause… encore plus qu’on a la mémoire courte quant aux œillères qu’on a pu se mettre soi-même – et qu’on est toujours le « trop lent » de quelqu’un.
    J’aime particulièrement ta petite citation de fin d’article, que je vais me noter dans un coin pour me concentrer dessus s’il doit y avoir une « prochaine fois » ! La bienveillance, n’est-ce pas l’une des valeurs clés du véganisme ?
    Belle journée à toi 🙂

    • 18

      merci Anne-So ! Oui je pense que la bienveillance est cruciale, tout en restant ferme sur ses positions 🙂 J’a aussi constaté que « lead by example » marche assez bien. Avec certaines personnes j’ai tout simplement arrêté d’en parler car je faisais face à un mur, et puis d’elles-mêmes quelques années plus tard elles m’ont posée davantage de questions et se sont intéressées au sujet, juste en voyant que j’allais bien et s’intéressaient à mon mode de vie. Bonne journée à toi.

  8. 19

    Ton 6e point me fait penser à mon grand-oncle qui s’est foutu de moi lorsqu’il a appris que j’étais végane, en sortant « la viande c’est bon pour la santé » et qui… mange désormais végétalien pour la santé (justement), me prépare aussi des plats véganes lorsqu’il y a des repas de famille ! J’y croyais pas lorsque mes parents m’ont appris qu’il mangeait végane HAHA
    Comme quoi, ce point là est important comme tu dis 😉

    • 20

      Hello Camille,
      Exactement ! Comme mon père qui se fout complètement des animaux mais qui m’a dit un jour « quand on voit les vidéos d’abattoirs quand même je me demande s’il ne faudrait pas arrêter de manger de la viande ». OUI PAPA ! lol

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