Les pouvoirs inexpliqués des animaux [Livre]

Vous êtes peut-être en train de vous dire « les pouvoirs inexpliqués des animaux, mais qu’est-ce que c’est que ce titre racoleur ? » Et bien je ne vais pas faire durer le suspense: c’est le titre d’un livre que je viens de finir, écrit par le biochimiste Rupert Sheldrake. Je vous l’accorde, le titre frise presque l’ésotérisme, avec une photo de couverture un tantinet mystique qui n’arrange pas les choses (vous pouvez voir la bête en fin de cet article), si bien que j’avais même hésité à l’acheter en premier lieu. Mais interpellé par la 4ème de couverture, ma curiosité l’a emportée.

Alors de quoi ça parle exactement ? Des capacités mystérieuses et inexpliquées des animaux (rien que ça !), que les scientifiques ont tendance soit à ignorer, soit à tourner en dérision. Chiens anticipant le retour de leur maître, chevaux regagnant leur domicile en empruntant des itinéraires qui ne leur sont pas familiers, chats pressentant l’imminence d’un séisme, en sont que quelques exemples d’une longue liste, que l’auteur classe principalement dans trois catégories : sens de l’orientation, télépathie et prémonitions.

Bon alors à ce stade, j’ai dû déjà en perdre une bonne partie en route, et, avant de vous expliquer plus en détail les choses, je demanderais donc aux sceptiques de garder une certaine ouverture d’esprit et de garder ces trois points en tête :

  • L’auteur ne conclut pas que tous les animaux ont des pouvoirs inexpliqués, mais que c’est le cas pour certains
  • Les données collectées et analysées sont le fruit de 5 ans d’étude. On y trouve des interviews de centaines de personnes travaillant avec des animaux, plus de 2000 témoignages de propriétaires d’animaux domestiques faisant état de comportements inexpliqués, et des sondages aléatoires réalisés en Angleterre et aux Etats-Unis. On peut contester la rigueur de sa méthode, mais on n’est pas non plus face à un illuminé qui a pondu une théorie sortie tout droit de son chapeau.
  • L’auteur suppose l’existence de « champs morphiques » agissant comme des sortes de canaux de transmission. Qu’on soit ou non convaincu par cette explication n’est PAS le propos du livre. L’auteur ne cherche pas à nous convaincre de la pertinence de ses propres conclusions, mais simplement à mettre en évidence que ce n’est pas parce que la science ne peut pas aujourd’hui expliquer ces phénomènes qu’ils n’existent pas.

Et maintenant, rentrons dans le vif du sujet.

 

1. Le sens de l’orientation

On définit par là l’aptitude à retrouver son chemin. Rien à voir avec les sessions de « course d’orientation » qu’on avait au collège, où, munis d’une boussole et d’une carte, nous devions trouver des bornes (un douloureux souvenir). Il est ici question d’animaux démontrant une aptitude leur permettant de s’orienter instinctivement ou retrouver un chemin qu’ils n’ont jamais emprunté.

C’est le cas par exemple des pigeons voyageurs (j’ai longtemps cru à une farce digne du Père-Noël ou de la Petite Souris) et des oiseaux migrateurs. Ces espèces seraient capables de retrouver le chemin de leur colombier ou de leur nid après avoir survolé des milliers de kilomètres depuis des lieux qui leur sont pourtant inconnus. Nous ne savons toujours pas comment elles arrivent à déterminer la direction de vol à prendre ; toutes les théories scientifiques cherchant à expliquer ce phénomène ayant été invalidées. Soit dit-en passant, ça donne envie de reconsidérer ce pauvre pigeon bien maltraité dans les rues de Paris…

C’est aussi le cas des tortues marines. Les femelles viennent pondre sur l’île d’Ascension puis s’en vont. A peine écloses, les petites tortues gagnent seules l’océan et se mettent en route pour la côte brésilienne située à des milliers de kilomètres, sans jamais dévier de leur trajectoire, en sachant semblerait-il où aller et comment y aller. Intriguant.

C’est enfin le cas de certains animaux « domestiques » ou d’élevage. Sheldrake a en effet reçu des centaines de témoignages au sujet d’animaux capables de retrouver leur maître (ou même la tombe de leur maître décédé), ou le chemin de leur maison depuis des lieux inconnus et trop éloignés pour être expliqués par le flair ou la mémoire. Comme par exemple Pepsi, un chien « appartenant » à un dénommé Clive, et qui avait pour habitude de s’enfuir. Comme il finissant toujours par retrouver le chemin de la maison, Clive accepta de le soumettre à une série d’expériences sur son sens de l’orientation (expériences qui ont d’ailleurs fait l’objet d’un reportage par la BBC). Equipé d’un GPS, Pepsi fût lâché dans des lieux qui lui étaient inconnus, à plus de 3 kilomètres de la maison de Clive. Le GPS enregistra que Pepsi avait d’abord procédé à un repérage pendant les premières minutes, avant de regagner la maison de la sœur de Clive, située à 1,5 kilomètres de là. Selon Sheldrake, l’animal peut sentir qu’un lieu familier se trouve dans telle ou telle direction et en saisir la proximité ou l’éloignement.

Une autre histoire m’ayant particulièrement touchée est celle de Blackie, une vache qui s’était enfuie de la ferme à laquelle elle avait été vendue et avait parcouru 10 kilomètres pour retrouver le veau auquel elle venait de donner naissance…

 

2. Le sens prémonitoire

Le sens prémonitoire fait référence à la capacité à pressentir un événement qui va se produire (attaque cardiaque, catastrophe naturelle, etc.). Le plus connu de ces phénomènes est la crise d’épilepsie, que les chiens sont maintenant entraînés à déceler afin d’alerter leur « maître » avant une crise.

Dans certains cas, l’imminence d’une crise d’épilepsie ou d’un tremblement de terre peut s’expliquer rationnellement : tressaillement musculaires dans le premier cas, variation de l’intensité électrique dans le second. Mais lorsqu’un chien commence à aboyer une demi-heure avant qu’une crise d’épilepsie ne se déclenche, ou que la personne qui va subir la crise se trouve dans une autre pièce, ces explications ne fonctionnent plus. De même comment expliquer que des animaux fuient une région plusieurs jours avant qu’elle ne soit frappée par un séisme ? Le champ électrique ne peut être un facteur d’explication dans ces cas là. Sheldrake avance donc l’hypothèse que les animaux puissent capter des signes d’une nature encore inconnue de la science.

Dans le cas des séismes, il a été reporté partout dans le monde des comportements étranges d’animaux à l’approche d’un séisme : aboiements, cris d’oiseaux inhabituels, rats qui quittent les égouts, etc. Cependant, les sismologues occidentaux préfèrent écarter ces indications. A l’inverse, en Chine, dans les années 1970, les sismologues chinois encouragèrent les habitants d’une zone à risque à observer des signes avant-coureurs chez les animaux. Plus de 100 000 personnes furent même formées à l’observation de la faune et à l’identification de comportements animaux inhabituels. Puis fin janvier 1975, des comportements étranges sont reportés et la décision est prise d’évacuer Haicheng. Le 14 février, un tremblement de terre de 7,3 sur l’échelle de Richter toucha cette ville. Coïncidence ? Les Chinois ne semblent pas le penser puisqu’ils continuent d’employer cette méthode, en plus des mesures sismologiques et géologiques classiques.

 

3. La télépathie

Communiquer sans « parler »; c’est sans doute ce point-là qui est le plus difficile à concevoir, tellement il peut sembler ridicule. C’est donc délibérément que je l’ai laissé pour la fin ! Selon Sheldrake cependant, cela expliquerait bien des comportements animaliers pour lesquels la science n’a pas d’explications.

A – Anticipation d’un retour

Vous avez probablement déjà tous vu un chien s’agiter derrière la porte à l’approche du retour à la maison de son maître. Dans bien des cas ces comportements peuvent s’expliquer par l’odorat ou l’ouïe développées du chien, ou encore l’habitude qu’une personne rentre à la même heure tous les jours. Mais quand l’agitation commence alors que la personne se situe à des dizaines voire des centaines de kilomètres de la maison, ces facteurs d’explications ne suffisent plus.

Sheldrake et son équipe ont ainsi mené des expériences filmées et observé le comportement d’animaux domestiques lors de l’absence de leur maître. Ils donnaient à ce dernier un horaire aléatoire de retour, lui demandant d’emprunter des chemins inhabituels ou de varier les moyens de transport (bus, voiture, etc.). Et bien même dans ces cas-là, certains animaux montraient de manière consistante des signes d’agitation au moment-même où la personne décidait de se mettre en route pour rentrer, comme si l’animal captait l’intention de la personne.

 

B – Décès ou Accident

Sheldrake a reçu de nombreux témoignages où il est question d’animaux réagissant à un accident ou un décès survenant de manière lointaine. Par exemple une personne faisant un arrêt cardiaque à des milliers de kilomètres d’où se trouve l’animal, et qui manifeste alors un comportement très étrange précisément à ce moment-là. On pourrait dire que tous ces comportements inexplicables sont le fruit du hasard, et c’est possible. Mais répétés autant de fois, cela interpelle au moins sur la possibilité que ce soit plus que le seul hasard. Comme il le dit lui-même :

Certains rejettent par principe tout témoignage fondé sur l’expérience des propriétaires de chiens. Ce scepticisme compulsif s’enracine dans une pensée dogmatique pour laquelle la transmission télépathique est impossible. Etant plus intéressé par les chiens que par les dogmes, j’ai tendance à estimer que ce type de préjugés – plus antiscientifiques qu’autre chose – freine considérablement l’investigation libre et ouverte.

 

C – Le cas des superorganismes

Enfin, la télépathie pourrait fournir une explication sur le fonctionnement des superorganismes. On appelle ainsi les groupes d’animaux fonctionnant comme une seule et unique entité. Les exemples les plus courants sont ceux des insectes sociaux comme les fourmis, les abeilles ou les termites, mais c’est aussi le cas des oiseaux ou de bancs de poissons. Dans tous ces cas, la répartition des tâches semble mue par une « mémoire collective ».

Prenons l’exemple des bancs de poissons : ils changent de cap instantanément (en l’espace d’un cinquantième de seconde) à l’approche d’un prédateur, sans jamais entrer en collusion entre eux. Des expériences ont montré que ce comportement ne pouvait ni s’expliquer par la vue, ni par l’ouïe, car il faut plus d’un cinquantième de seconde pour enregistrer une information.

Greg Lecoeur / 2016 National Geographic Nature Photographer of the Year

Autre exemple : les termites. Aveugles, elles laissent des traces odorantes pour mener à une cible et émettent des signaux en martelant leur tête conte une surface dure pour prévenir d’un danger. Cependant, ces deux modes de communication sensorielles ne peuvent expliquer comment elles arrivent à construire des édifices atteignant parfois 30 mètres. Karl von Frish remarquait ainsi que (un étholoque autrichien qui mis en évidence la « danse des abeilles »: une danse permettant aux abeilles butineuses d’indiquer aux autres la distance et la direction d’une source de nectar ou de pollen):

La perfection des structures témoigne à l’évidence d’un maître-plan qui régit l’activité des constructeurs et répond aux besoins de la communauté. Comment ce plan est-il transmis au sein de cette masse énorme de millions d’ouvriers aveugles est quelque chose que nous ignorons .

Alors comment font-elles ? Une expérience a ainsi été menée par un certain Eugène Marais. Ce dernier fit des brèches dans un édifice de termites et observa comment les termites les réparaient. Séparées par un écran métallique empêchant toute communication sensorielle, les termites travaillaient de chaque côté du nid. Les structures qu’elles avaient reconstruites s’emboîtaient parfaitement de part et d’autre de l’écran, comme si elles obéissaient instinctivement à un plan global que Marais attribuait à « l’esprit du groupe », et que Sheldrake attribue à la télépathie.

 

Que penser de tout cela ?

Pourquoi ai-je voulu partager la lecture de ce livre ? Je ne suis pas nécessairement convaincue par la théorie de l’auteur, mais suis en revanche persuadée que la science ne peut pas tout expliquer. Que les animaux aient des capacités extrasensorielles qui nous échappent me paraît tout à fait logique, et au final je ne vois rien de si risible dans l’idée que les animaux pourraient capter nos intentions, pressentir un séisme ou communiquer télépathiquement entre eux.

Après tout, il n’y a pas encore si longtemps, on pensait sous l’influence de philosophes comme Descartes que les animaux étaient des machines bien construites qui ne pouvaient pas ressentir la douleur. Puis la science a mis en évidence l’existence d’un système nerveux chez les animaux, nous nous sommes rendu compte que nous avions tort. Plus récemment encore, nous pensions les animaux incapables de communiquer, et dénués de rites et rituels. Les travaux de personnes comme Jane Goodall et d’autres éthologues ont là encore prouvé l’existence d’un langage sans paroles.

Aujourd’hui nous pensons que ces capacités extrasensorielles sont inexistantes car la science ne peut les expliquer. Jusqu’au jour où elle le pourra peut-être (d’ailleurs le livre datant de 2005, il est probable que des avancées aient été faites depuis). En attendant, la question m’intéresse, et mon esprit reste ouvert sans tomber dans l’excès de scepticisme ou de naïveté.

Ce sujet étant particulièrement atypique et complexe, je serais curieuse d’avoir vos retours et avis, aussi bien les sceptiques, que les curieux, que les convaincus 🙂 Aviez-vous entendu parler de ce livre?

👉 Paru en 2005 | Commander Les pouvoirs inexpliqués des animaux (7,70 euros).

NB : tout au long de cet article il a été question de maîtres propriétaires d’animaux domestiques. J’ai mis des guillemets à ces termes car je considère qu’un animal n’est pas la propriété de quelqu’un et ne nous appartient pas. En pratique, face à des refuges surpeuplés d’animaux entassés dans des box, je juge cependant préférables que ces derniers soient adoptés, mais je n’aime pas la notion de « maître » qui connote implicitement un rapport de force et de domination.

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62 Comments

  1. 1

    Je trouve cet article très intéressant ! J’ai aussi toujours trouvé bluffant le sens de l’orientation de certains animaux. Ce que je vois le plus au quotidien c’est l’anticipation du retour, et comme le dis parfois c’est à plusieurs kilomètres. Je ne connais pas du tout ce livre, mais je pense qu’il m’intéresserait, merci pour cette découverte 🙂

    • 2

      Je t’en prie Manon 🙂 Un petit bémol sur le livre cependant: les histoires se répètent souvent, il peut y avoir une certaine lassitude sur quelques chapitres (parfois je me disais « bon c’est bon on a compris là! »), mais grosso modo c’est très intéressant et foisonne de témoignages qui laissent vraiment perplexe!

      • 3

        « Le coup de la tombe est relaté plusieurs fois dans le livre, il semblerait que de nombreux témoignages abondent en ce sens. »
        Combien de cas en réalité, répétés fidèlement (vous connaissez le jeu du téléphone arabe) qui peuvent paraître à la fin une multitude.

  2. 4

    Les animaux sont fascinants parfois, l’histoire des tortues notamment que j’avais lues ailleurs… c’est fou.
    dans le genre j’ai connu deux « expériences » (moins impressionnantes mais qui m’ont marquée)

    Enfant un de mes grands oncles est mort et il adorait son chien, ils étaient tjs ensemble.
    Le chien est resté à la maison pdt l’enterrement, et mon oncle a été enterré dans le cimetière du village (pas à côté de chez lui pour le coup)
    Dès le lendemain quadn le chien a pu ressortir, il est parti tous les matins au cimetière se coucher sur la tombe de son maître, et il en revenait à midi. il a fait ça jusqu’à la fin de sa vie.

    et l’autre concernait mon chat.
    j’avais un lapin de compagnie, qui allait très bien.
    Un matin je me lève je vais travailler, en rentrant je la toruve un peu prostrer, donc je la sors pour regarder et là je la vois qui convulse d’un coup.
    Mon chat est venu s’asseoir tout près d’elle, très droit et impassible.. ç a a duré 2 minutes (ou je ne savais pas du tout quoi faire) et elle est morte. MOn chat s’est alors levé et il est parti.
    Alors je ne suis ni croyante, ni mystique ni quoi que ce soti du genre.. mais c’était assez étonnant à voir, il était là comme s’il attendait sa fin et il est parti juste après.
    C’est qqhc qui m’a pas mal marquée et auquel je repense souvent. (alors peut être suis je influencée par le mythe du chat passeur d’âme?)
    Mais bon els animaux sont parfois étonnants.

    • 5

      Merci Lilly pour ce partage. Je trouve ces deux histoires assez fascinantes (personnellement je n’ai rien expérimenté de tel). Le coup de la tombe est relaté plusieurs fois dans le livre, il semblerait que de nombreux témoignages abondent en ce sens. C’est étonnant qu’un peu partout dans le monde des gens qui ne se connaissent pas racontent des faits identiques quand même. Cela devrait mettre la puce à l’oreille sur les capacités des animaux dont nous sommes dépourvues ou que nous avons perdues (c’est la thèse de l’auteur). Et pourtant je suis quelqu’un d’assez sceptique à la base!

  3. 6

    Merci pour ce passionnant partage de lecture ! Même si ce n’est pas encore prouvé par la science, cela a toutes les chances de l’être un jour, les connaissances évoluent très vite dans ce domaine ! 🙂

  4. 8

    Ce « scientifique » semble ignorer toutes les avancées dans le domaine du comportement des animaux et fait passer ces exemples pour des mystère alors que quiconque capable d’acheter un livre plus sérieux trouveras des explications plus satisfaisante et moins capillotractée que ces explications mystique

    • 9

      Bonjour Cosaque,
      Vous auriez des livres à conseiller sur le sujet justement? cela m’intéresserait.
      Il faut garder en tête que j’ai restreint à quelques exemples pour une question de longueur évidente, mais il y en a un paquet tout au long du livre. La méthodologie y est aussi indiquée en détails. Enfin, comme je l’explique dans l’article, l’auteur ne cherche à affirmer que sa théorie est la bonne, mais qu’elle est une possibilité.
      Bonne journée.

      • 10

        « l’auteur ne cherche à affirmer que sa théorie est la bonne, mais qu’elle est une possibilité. »

        « Théorie » ou « possibilité » ? Cépapareil !

        Lire qqs livres d’Henry Broch sur le paranormal, ou « au cœur de l’extra-ordinaire »

        • 11

          « sa théorie est la bonne, mais qu’elle est une possibilité. »
          Je précise : en science, théorie c’est une chose dont on est sûr au vu des connaissances actuelles.
          Des possibilités, c’est comme les combinaisons au loto, yen a des milliards. Et une seule est gagnante.
          En attendant il vend des livres avec du vent. Et on coupe des arbres. Où vont se nicher les oiseaux ?

    • 12

      Je te rejoins Cosaque.

      Je pense que la lecture d’un ouvrage d’analyse critique tel que « Petit cours d’auto-défense intellectuelle » est indispensable avant de lire ce genre de livre.

      On parle souvent des animaux qui retrouvent la tombe de leur maître mais jamais des animaux qui ne retrouvent JAMAIS la tombe de leur maître. Notre cerveau d’humain cherche à donner du sens à tout ce qu’il reçoit comme données, c’est ça qui est à la base de la démarche scientifique mais aussi des croyances les plus stupides. Nous donnons du sens au fait qu’un animal se retrouve sur la tombe de son maître, qu’une horloge affiche 22h22 ou que quelqu’un nous appelle au moment où nous pensons à lui mais jamais au fait que ces événements ne se produisent pas : un animal perdu, une horloge qui affiche 21h47 ou quelqu’un à qui on pense mais ne nous appelle pas.

      La page wikipédia consacrée à Ruper Sheldrake donne un bon aperçu de son manque de rigueur et du type de sujets qu’il traite.

      A mon avis, parler de télépathie animale risque de rendre autant service à la cause animale que de parler de biodynamie en agriculture. >_<"

      • 13

        Oui, je vois ce que tu veux dire.
        Personnellement, le fait que même un chien sur 1000 retrouve la tombe de son maître sans jamais y être allé avant, ça m’interpelle. Même si la probabilité est faible en %, en absolu ça en fait quand même un paquet de chiens qui ont ce genre de comportement (ou toute autre histoire de comportement animal qu’on n’explique pas). Et donc ce phénomène mérite de s’interroger sur des capacités que les animaux non humains puissent avoir et dont les humains seraient dépourvus. Nous n’avons pas toutes les réponses, c’est ce sur quoi le livre insiste, et ce qui m’a plu. Après, qu’on soit d’accord ou non avec sa théorie, c’est une autre affaire. C’est effectivement bien de croiser les informations et de lire d’autres ouvrages sur le sujet pour se faire sa propre opinion (si tu en as en tête, je suis preneuse).
        Cependant, je ne mets pas dans le même panier le fait de « croire » en certaines capacités extra sensorielles suite à l’observation du comportement d’un animal et les superstitions du type « 22h22 ».

        • 14

          « un chien sur 1000 retrouve la tombe de son maître… en absolu ça en fait quand même un paquet »
          Mais ça fait quand même que 1‰. Un petit paquet dans un petit paquet c’est beaucoup, mais dans un grand groupe, c’est négligeable. C »est le principe de l’apparence trompeuse.

          • 15

            Pourquoi ne parle-t-on jamais des chiens qui ne retrouvent jamais la tombe de leur maître ? 😀

            Un peu d’esprit critique, ça fait du bien.
            Merci JP Perron d’être intervenu.

        • 16

          Mon oncle est venu une fois à notre maison de campagne. A peine descendu de voiture sur la place du village, son chien à couru tout droit à notre maison. Ca nous a tous épaté (de campagne). Divination ? c’est ce qu’on a cru.
          Odeur de la famille je dirai, après réflexion.
          Et si les amis et la famille du défunt vont sur la tombe, ne serait-ce pas la une piste (au sens propre) pour expliquer ce phénomène qui nous étonne tant ?

      • 17

        « Nous donnons du sens au fait que quelqu’un nous appelle au moment où nous pensons à lui mais jamais au fait que quelqu’un à qui on pense mais ne nous appelle pas. »
        Eh oui, si vous pensez avoir ce don, réfléchissez qqs secondes :
        1) ça vous arrive combien de fois (par mois ou par semaine) ?
        2) Dans une journée, combien de fois pensez-vous à quelqu’un que vous connaissez personnellement ?
        3) Multipliez par 7 ou par trente et calculez le %.
        En tant que (et non pas en tank) chercheur de vérité, votre réponse m’intérresse.

        • 18

          Ce calcul est donné à l’échelle nationale dans l’ouvrage d’Henri Broch « Devenez sorcier devenez savants ».

          Nous donnons du sens à ce que nous remarquons, pas à ce que nous ne remarquons pas.

  5. 19

    « un livre que je viens de finir, écrit par le biochimiste Rupert Sheldrake »

    v°wiki
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Rupert_Sheldrake
    Extrait : « Rupert Sheldrake (né le 28 juin 1942), est un auteur parapsychologue anglais, ancien biochimiste, titulaire d’un doctorat (1967) en biochimie ».

    « chevaux regagnant leur domicile en empruntant des itinéraires qui ne leur sont pas familiers »
    Il n’est pas rare, pour autant que je sache, qu’un cheval rentre chez lui tout droit. (Si on le laisse aller.)
    Tant pis s’il a un attelage.

  6. 20

    Bonjour,
    j’ai pleins de commentaires à faire sur cet article. Je les mets séparément, ce sera plus simple si tu as à y répondre.

    • 21

      Oui je vois ça! 20 commentaires d’un coup, je crois que tu bats tous les records! J’ai répondu à qqs uns, et de manière générale concernant l’auteur et sa méthodo, j’y réponds ici: comme je le souligne en début et fin d’article, je ne m’aventurerais absolument pas à affirmer la validité de sa théorie hein (d’où l’utilisation du conditionnel par exemple). Disons que je m’interroge sur les capacités des animaux non-humains (que l’éthologie ne peut pas forcément expliquer par l’observation), tout en ayant conscience qu’on peut facilement mettre en évidence certains problèmes dans la méthodologie utilisée par Sheldrake.
      Je suis preneuse de l’épisode de la Tronche en Biais que tu mentionnes par ailleurs, si tu retrouves.

      • 22

        Abat-jour,
        j’ai lu ton article « tranquillement »* hors ligne et j’ai rédigé les réponses en prenant mon temps. Après j’ai tout envoyé d’un coup.
        « je ne m’aventurerais absolument pas à affirmer la validité de sa théorie »
        1) ça vaut mieux, je pense avoir montré à plusieurs endroits que c’est faux.
        2) petit rappel, en science, le mot « théorie » a un autre sens.

        « Disons que je m’interroge ». On peut s’interroger, mais des réponses fausses ou des falsifications, ce ne sont pas des réponses. Il vaut mieux ignorer que croire.

        * avec des guigui car beaucoup de choses m’ont énervé

      • 23
  7. 25

    « On peut contester la rigueur de sa méthode, mais on n’est pas non plus face à un illuminé qui a pondu une théorie sortie tout droit de son chapeau. »
    V° la définition de théorie.

    M. Rupert Sheldrake est surtout connu comme para-psychologue.
    V° pseudo-science.

    « L’auteur suppose l’existence de « champs morphiques ». »
    Aucun scientifique ne prête foi à ce concept jamais démontré.

  8. 26

    « Les pigeons voyageurs (j’ai longtemps cru à une farce digne du Père-Noël ou de la Petite Souris) et des oiseaux migrateurs. »
    Si tu retires « oiseaux » avant « migrateurs », tu peux mettre avec les tortues, les saumons…
    Et les fourmis qui ont paraît-il une boussole dans la tête.
    Hypothèse sélection naturelle : les enfants qui ne savaient pas migrer sont morts avant d’avoir des enfants.

  9. 27

    « C’est enfin le cas de certains animaux « domestiques » ou d’élevage. Sheldrake a en effet reçu des centaines de témoignages au sujet d’animaux capables de retrouver leur maître »
    Vivant en pleine campagne, dans une région où les chasseurs ne descendent pas de leur voiture, je connais plus de 10 cas de chien de chasse qui se perdent chaque année, ne pouvant retrouver leur odeur laissée à l’aller. Ce qui est leur méthode « petit poucet » à eux.
    Trop fort les chiens de chasse !

    • 28
      • 29

        Les chassous font le tour de la campagne en demandant kilavu*. Si c’est pas le cas, ya bien quelqu’un qui le verra dans les jours qui suivent et le signalera à la mairie ou à son proprio. Peut-être que certains ne reviennent jamais, la question ne m’intéresse pas. Les histoires de chasseurs, c’est bien avec les inconnus.

        * le dieu des bêtes égarées.

  10. 30

    « une génisse qui s’était enfuie de la ferme à laquelle elle avait été vendue et avait parcouru 10 kilomètres pour retrouver le veau auquel elle venait de donner naissance… »
    Une génisse qui a eu un petit, ça s’appelle une vache. En science, la précision des mots et expressions est fondamentale.
    Sinon c’est confusion et approximation, …
    et spéculation, hallucination et divagation

  11. 32

    « la crise d’épilepsie, que les chiens sont maintenant entraînés à déceler afin d’alerter leur « maître » avant une crise. »
    Aucun appareil ne peut détecter une odeur aussi bien qu’un nez. Pour ce qui est d’une truffe…
    Encore que tous les chiens ne sont pas égaux.
    Comment donc savoir si la crise d’épilepsie est précédée d’une variation, hormonale ou autre, facilement décelable par un chien ?

  12. 34

    « Sheldrake avance donc l’hypothèse que les animaux puissent capter des signes d’une nature encore inconnue de la science. »
    Ce n’est peut-être pas leur nature qui est inconnue mais seulement leur intensité qui est en dessous du seuil de mesure du matériel actuel.
    Mais bravo pour « hypothèse », c’est bien le terme approprié.

  13. 35

    « Et bien même dans ces cas-là, certains animaux montraient de manière consistante des signes »
    « certains animaux »
    Combien exactement ?
    Quelle est la taille de l’échantillon ?
    Et si un animal s’agite alors qu’il ne se passe rien, l’a-t-on noté ?

    • 36

      Je n’ai plus le livre avec moi, mais la méthodo est expliquée en détail à la fin du livre, ainsi que les tailles d’échantillon. Je ne saurais pas te dire de mémoire si cet échantillon était ou non représentatif.

  14. 37

     » lointaine. Par exemple une personne faisant un arrêt cardiaque à des milliers de kilomètres d’où se trouve l’animal, et qui manifeste alors un comportement très étrange précisément à ce moment-là (…) Mais répétés autant de fois, cela interpelle au moins sur la possibilité que ce soit plus que le seul hasard. »
    Combien de crises cardiaques pendant cette expérience ?

    • 38

      Si je me souviens bien, les témoignages ici sont sur la base du volontariat suite à un appel lancé en GB. Du coup on tombe effectivement dans un biais, celui que seules les personnes ayant noté des faits inhabituels témoignent, et non les autres. Néanmoins, est-ce pour autant forcément du hasard? Je reste ouverte à d’autres facteurs d’explication possibles, sans trancher définitivement.

      • 39

        Une histoire réelle :
        un magicien sur une chaîne avec 3 millions d’audience déclare faire griller des lampes par télépathie (c’est épatant !) qqs centaines de personnes appellent pour confirmer. Incroyable ! Et pourtant vrai. Au sens de réel. C’est pas des acolytes qui ont appelé.
        Calcul : la durée de vie d’une lampe à incandescence est de 1000 heures environ. (année ’90)
        Calcul : 1 heures d’émission x 1.000.000 de foyers = 1.000 lampes qui grillent. Même sans télépathie (c’est sympathique). Et si ya plusieurs lampes allumés, tu multiplies…

        Donc, en plus du fait qu’un témoignage n’est pas une preuve, qqs cas regroupés dans un livre ne prouvent rien. Surtout si tu lances un appel : des tas de gens répondront pour qu’on parle « d’eux ». Et tu récupères les anecdotes des voisins et de toute la famille.

        • 40

          Je comprends bien la logique, mais pas vraiment d’accord avec la pertinence de la comparaison:
          – tout le monde sait qu’une ampoule grille. C’est purement mathématique et c’est du one-time.
          – Certaines des expériences relatées dans le livre étaient basées sur une observation (filmée) pendant des semaines, cherchant à mettre en évidence la répétition d’un phénomène particulier. Ex: observation d’un chien pour identifier un éventuel changement de comportement lorsque sa « maîtresse » partait d’un point particulier (ex: lieu de travail). Les horaires de départ étaient aléatoires et les chemins modifiés exprès. In fine, le % de fois où le chien changeait de comportement au moment du départ du lieu en question de sa « maîtresse » était supérieur au % ayant permis de conclure à du hasard dans les protocoles scientifiques.
          Bien sûr, un cas particulier ne permet pas de conclure quoique ce soit, mais tu ne me feras pas changer d’avis sur le fait que je trouve cette expérience intrigante.

  15. 41

    « Ce scepticisme compulsif s’enracine dans une pensée dogmatique pour laquelle la transmission télépathique est impossible. »
    Déjà, l’emploi du mot « compulsif » met en doute la santé mentale des tenants du sérieux face à l’imagination débordante des pseudos-scientifiques.
    La télépathie à été testée scientifiquement plusieurs fois. Soit le résultat était négatif, soit le télépathe trichait, soit l’expérience était elle-même truquée, par Uri Geller par exemple.

  16. 42

    « Prenons l’exemple des bancs de poissons : ils changent de cap instantanément (en l’espace d’un cinquantième de seconde) à l’approche d’un prédateur, sans jamais entrer en collusion entre eux. »
    V° « la tronche en live », ce que les rats pensent de nous (si c’est pas celui-là, dîtes-le moi, je chercherai)
    « Des expériences ont montré que ce comportement ne pouvait ni s’expliquer par la vue, ni par l’ouïe, car il faut plus d’un cinquantième de seconde pour enregistrer une information. »
    [ne pouvait ni s’expliquer par la vue, ni par…]
    Là encore, ce n’est pas parce qu’on ne connaît pas LA réponse qu’on peut dire n’importe quoi.
    « Notre capacité à accepter l’incertitude est la mesure de notre intelligence. » J’ai oublié le nom de l’auteur, tant pis.

  17. 43

    « La perfection des structures témoigne à l’évidence d’un maître-plan qui régit l’activité des constructeurs et répond aux besoins de la communauté. Comment ce plan est-il transmis au sein de cette masse énorme de millions d’ouvriers aveugles est quelque chose que nous ignorons. »
    Et ce n’est pas la seule chose que nous ignorons.
    « Les structures qu’elles avaient reconstruites s’emboîtaient parfaitement de part et d’autre de l’écran, comme si elles obéissaient instinctivement à un plan global que Marais attribuait à « l’esprit du groupe », et que Sheldrake attribue à la télépathie. »
    Ce que les gènes transmettent est encore assez peu connu. Attribuer ça à la télépathie, c’est hasardeux.
    Quelle est la « forme » de ces ondes ? Quels en sont les émetteurs et les récepteurs ? (Dans le corps des télépateurs)

  18. 44

    « il n’y a pas encore si longtemps, on pensait sous l’influence de philosophes comme Descartes que les animaux étaient des machines »
    Est-ce vraiment bien vrai ?

    • 45
      • 46

        « il n’y a pas encore si longtemps, on pensait sous l’influence de philosophes comme Descartes que les animaux étaient des machines »
        Bis repetita placent
        Descartes, oui.
        « on », en es-tu sûre ?

        • 47

          Oui plutôt. Je précise que « on » désigne ici l’opinion publique à l’époque de Descartes (ou du moins une partie de cette opinion publique). De fait, sa théorie arrangeait bien l’église. Descartes stipulait que les animaux étaient dépourvus d’âme, et donc incapables de souffrir; la souffrance étant en effet le propre de l’Homme (selon la Genèse, la souffrance est une conséquence du péché originel uniquement applicable à l’humain, et Descartes était très croyant).

          • 48

            Je me doutait que c’est ce que tu penses, dans l’enseignement de l’histoire on nous enseigne que à telle époque, tout le monde pensait ceci ou croyait cela, qu’on savait faire ça et pas ça etc.
            Par exemple, pierre taillée et pierre polies ne sont pas toujours dans la même chronologie, cela dépend sûrement beaucoup de la pierre locale ou du hasard des découverte.
            Pareil pour le bronze et le fer, et donc je suppose aussi pour d’autres choses, pour l’histoire la plus ancienne et la préhistoire, la vitesse de communication ne permettait pas à une invention de faire le tour de la planète aussi vite que maintenant.
            Et donc la pensée de Descartes est imprimée, on en connaît la date précise, mais à défaut d’avoir une enquête d’opinion de l’époque*, on ne peut pas généraliser à priori.
            *Je dis ça mais il y a peut-être des connaissances sérieuses sur la question, mais j’en doute. Ami.es historien.nes, n’hésitez pas à éclairer notre lanterne.

          • 49

            Je comprends ton point. J’avoue que je me range du côté du pragmatisme sur ce genre de choses, si on se met à douter d’absolumenet tout ce qu’on apprend, on s’en sort pas^^ j’aurais tendance à penser qu’à défaut d’un sondage d’opinion publique de l’epoque, il doit exister des textes nous renseignant notamment sur les partisan-es et detracteurs-rices de cette théorie de Descartes.

          • 50

            « De fait, sa théorie arrangeait bien l’église. »
            Probab’. Et les églises aiment imposer leur pensée.

          • 51

            « il doit exister des textes nous renseignant notamment sur les partisan-es et detracteurs-rices de cette théorie de Descartes.  »
            Mais probablement rien sur l’opinion commune. après, vu le niveau de crédulité aujourd’hui, en y réfléchissant, je me dis que c’est pas gagné à cette époque-là.
            mais ya un coté « les puissants écrivent l’histoire » qui me déplaît dans ce qu’on apprend à l’école. Les guerre ça m’emmerde, et j’ai jamais aimé l’histoire, justement à cause de ce qu’on apprend à l’école…

  19. 52

    Bonjour petite carotte, ça te fait mal si on te rappe ?*

    Je suppose que ton nom fait référence au cri de la…
    * Musicalement parlant.
    Vie des hauts :
    La boucherie éthique. (J’ai pas aimé)
    Guren Végan : « la police végane »
    Sur youtube : « les arguments fallacieux »
    …et débats.

    Belle journée à toi, au plaisir de lire tes réponses.

  20. 53

    Nouvelles questions :
    « L’auteur ne conclut pas que tous les animaux ont des pouvoirs inexpliqués, mais que c’est le cas pour certains « . Certaines espèces ou certains individus d’une espèce ?

    Puis-je utiliser ton article comme base pour une publication ?

    « Pepsi fût lâché dans des lieux qui lui étaient inconnus, à plus de 3 kilomètres de la maison de Clive. Le GPS enregistra que Pepsi avait d’abord procédé à un repérage pendant les premières minutes, avant de regagner la maison de la sœur de Clive, située à 1,5 kilomètres de là.  »
    Alors 1.5 ou 3 km ?

    • 54

      La maison de Clive était à 3km, la maison de la soeur de Clive à 1,5km.
      Je n’ai plus tous les détails de cette lecture en date, je pense qu’en le lisant tu auras probablement réponse à la plupart de tes questions 🙂

      Pour la publication, peux-tu me contacter via le formulaire pour me donner plus de détails stp?

  21. 55
    • 56
    • 61

      N’ayant pas lu ce livre, je ne peux en faire une chronique. Il n’a pas l’air dispo dans les biblio du coin, j’ai pas envie de l’acheter. Donc à partir de ta chronique et de l’analyse que j’en ai fait, c’est pas trop long de faire une chronique.
      Pour l’instant ce serait pour Alternative Végétarienne.
      Voila. Belle journée à toi.

  22. 62

    Ce livre est super mais assez basé sur des expériences scientifiques …. si la communication animale vous intéresse, plus basé sur l appel aux émotions et sensations, des auteurs tels que Laila de L Monte raconte des histoires impressionnantes de communication d âme à âme avec les animaux qui nous prouvent bien que nous sommes tous reliés, que nous ressentons tous des émotions et que nous somme tous en capacité de nous exprimer..
    Pour apprendre à pratiquer nous même le livre  » l effet Mowgli  » de Jean Luc Janiewski est un super guide !!! Pour ceux que ça intéresse 😉

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