Quelques conseils pour trouver sa voie

Comment trouver sa voie ? C’est la question à 1000 euros. Et autant le dire d’emblée : je n’ai pas la réponse. Mais de mon humble expérience, j’ai quelques pistes qui m’ont bien aidée à parcourir un sacré chemin.

En quelques années, je suis passée d’accro au shopping et aux sorties, mangeuse de viande et marketeuse, à militante pour la cause animale, végane, adepte d’un mode de vie minimaliste et travaillant en Inde pour une ONG. Clairement, sur le papier, on a l’impression qu’on parle de 2 personnes aux antipodes l’une de l’autre. Mais c’est bien la même. Je m’étais juste égarée dans les méandres de notre société ultra-consommatrice et j’essayais de me persuader que j’y étais heureuse. Alors que clairement, ce n’était pas le cas. Je n’étais pas en accord avec moi-même, et je n’avais jamais réfléchi à ce que je voulais vraiment faire, à ce qui était réellement important pour moi.

Alors qu’est-ce qui m’a fait sortir de cette douce léthargie bobo-parisienne et aidé à trouver des réponses ?

 

Pas de révélation de la Sainte Vierge ou un gros choc émotionnel. Non, juste quelques trucs simples que j’ai mis en place. C’est pas la voix de la vérité, et je ne garantie pas que ça marche pour tout le monde, mais je pense que ça pourra aider quelques personnes. Si tel est le cas, bingo, j’aurais eu raison d’écrire cet article.

 

Soyez honnête avec vous-mêmes et reconnaissez-le si quelque chose ne va pas

C’est la 1ère étape et elle est incontournable. Si vous sentez qu’il y a quelque chose qui cloche dans votre vie, votre travail, ne cherchez pas d’excuse, c’est que c’est le cas, tout simplement. On a trop souvent tendance à vouloir s’auto-convaincre que « tout va bien », que « ça va passer », voire que « pleins de gens aimeraient être à ta place, tu n’as pas le droit de te plaindre ». Mais personne n’est mieux placé que vous pour savoir instinctivement que « non, tout ne va pas forcément bien ».
Par exemple, dans mon précédent boulot, j’étais bien payée, j’avais trouvé un boulot directement à la sortie d’école alors que pas mal de mes ami.es galéraient, dans un secteur qui (je croyais) me plaisait. Sur le papier, ça paraissait génial. La réalité beaucoup moins. Je m’y sentais mal, n’avais pas envie d’y aller le matin, redoutais le trajet en métro bondé, avais de plus en plus de mal à supporter l’atmosphère parisienne qui m’était devenue superficielle et pesante. Bref ça n’allait pas quoi : boule au ventre, fatigue constante, émotivité à fleur de peau… ce sont des signes qui ne trompent pas. Apprenez à les reconnaître, n’essayez pas de faire taire les doutes qui pointent le bout de leur nez. Ils sont sains et vous permettent d’évoluer. Ce serait assez triste d’être à un point A et ne jamais en bouger.

 

Ralentissez et prenez du temps pour vous poser

trouver sa voie ralentirLe rythme parisien effréné, à base de sorties, after-works, pot des collègues, derniers brunchs à la mode, innombrables expos qu’il « faut absolument que tu ailles voir »… tout ça peut devenir vraiment stressant. On se culpabilise limite de s’octroyer une soirée à rien faire. Sauf qu’à ne jamais ralentir, on ne se pose jamais les questions les plus importantes : Est-ce que je vais bien ? Si ça ne va pas, qu’est-ce qui ne va pas ? Qu’est-ce que j’ai vraiment envie de faire ? Qu’est-ce qui me passionne ? Qu’est-ce que j’ai envie de changer ?
Si vous ne savez pas comment répondre à ces questions, une manière simple pour commencer est de se demander « et si je mourais demain, quels seraient mes regrets ? Qu’est-ce que j’aurais aimé faire que je n’ai pas fait ? Qu’est-ce que j’aurais aimé dire aux autres que je n’ai pas dit? Est-ce qu’il y a une cause qui m’indigne vraiment et pour laquelle je voudrais faire changer les choses ?». (oui je sais, c’est un peu glauque de se dire ça, mais ça peut aider). Les réponses peuvent être aussi simples que prendre des cours de guitare, devenir bénévole pour la Croix Rouge, s’asseoir 5 minutes le matin avec ce SDF à côté duquel vous passez tous les matins, se mettre à la peinture, renouer contact avec quelqu’un, etc. Pour répondre à ces questions, l’écriture peut aider, mais si vous êtes flemmard.e comme moi, en prendre note mentalement, ça marche aussi !

 

Faîtes confiance à votre intuition

Surtout face aux risques. Ça ne vous est jamais arrivé d’avoir des intuitionstrouver sa voie instinct très fortes sans pouvoir forcément les expliquer rationnellement et au final vous vous dîtes « mais heureusement que je me suis écouté » ? Comme une sorte de moteur intérieur qui vous guide. Ça peut être par exemple s’orienter vers des études artistiques et s’entendre dire qu’il y a beaucoup d’appelé.es, peu d’élu.es. Ou bien vouloir partir à l’étranger. Dans mon cas, ça faisait quelques années que j’avais une envie inexplicable de partir vivre en Inde. Pourquoi l’Inde et pas la Chine ou le Brésil ? Impossible à dire, je n’y étais jamais allée. C’était juste intuitif. Et pourtant, autour de moi, la décision était loin de faire l’unanimité (entre ma mère qui pensait que j’allais me faire violer à chaque coin de rue et mon père qui me disait que c’était un suicide de carrière, pour ne citer que mes parents). J’y suis quand même allée, ça fait presque un an que j’y habite, et c’est une des meilleures décisions que j’ai prises. J’ai appris énormément de choses et beaucoup évolué en étant plongée dans cette société aux antipodes de la nôtre.
Autre exemple : il y a quelques années, j’ai démissionné sans avoir trouvé un autre travail, ni droit au chômage. Ce n’était pas un coup de tête, mais c’était un risque, et beaucoup de gens m’ont dit que j’étais folle vu le contexte économique. Mais je sentais que c’était la chose à faire, et j’étais persuadée que ça allait bien se passer. J’avais une véritable confiance en l’avenir et que quoiqu’il advienne, ce changement serait positif. Ca l’a était. En plus, j’ai trouvé un autre travail 3 semaines avant la fin de mon préavis.
Je ne suis pas en train de dire que tout est écrit et que notre intuition nous mène sur un chemin tout tracé. Mais qu’écouter ses désirs et envies aide à trouver sa voie et ouvre sur de réelles opportunités d’avancer. Et ce, sans se faire influencer par les autres (car il y aura toujours des gens pour vous freiner), ni se décourager des potentiels obstacles qui se dressent devant nous.

 

La politique des petits pas

Par exemple, si c’est votre boulot qui ne vous plaît pas, l’idée n’est pas de dire « okay c’est décidé, je démissionne demain » (enfin quoique… ça marche pour certains !). On n’est pas tous et toutes prêt.es à faire ça, c’est normal d’avoir peur. Donc allez-y pas à pas, en douceur. Trouver sa voie prends du temps, l’important est donc de se mettre en marche. Il est rare de savoir exactement ce qu’on veut faire, généralement on s’en rapproche progressivement. Et puis ça évolue au fur et à mesure qu’on évolue nous-mêmes. Le plus important c’est, je pense, de croire en soi et de ne pas baisser les bras. Comme on dit, Rome ne s’est pas construite en un jour, donc soyez patient.e.

trouver sa voie

Ce n’est jamais simple de se remettre en question, que ce soit son travail, sa manière de vivre, ses habitudes. Quitter sa routine n’est pas forcément une partie de plaisir. Mais c’est aussi comme ça qu’on grandit, qu’on se réalise et qu’on prend conscience de ce qu’on veut vraiment faire et de qui on veut vraiment être.

Le plus difficile est de se mettre en marche, le reste suivra naturellement.

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La carotte masquee

I DID IT ! Oser démissionner

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6 Comments

  1. 1

    Deuxième commentaire de la journée, je suis « on fire » 😉
    Blague à part. Cet article et celui sur la démission me parle beaucoup. Mon boulot ne plait pas, je me sens inutile… Pourtant bon salaire, bonne situation, tout ça… Mais nan, rien à faire je veux partir. Mais pour faire quoi? La grande question!
    Je songe aux ONG, aux associations, mais aussi à devenir libraire ou à faire un mastère en écologie… Que de voix possibles. Et je suis bloquée car pour le moment incapable de me décider! C’est quand même dommage. Et oui, si je suis tout à fait honnête avec moi même, je dois avouer que j’ai aussi peur de la perte de salaire ou d’être dépendante financièrement.
    Et j’arrive à culpabiliser parce que la crise, le contexte, la position privilégiée, la possibilité de réfléchir à tout ça…
    Bref, plein de questionnement, une énorme envie de changement, mais aussi des peurs. Ce genre d’article m’aide un peu à clarifier et surtout à ne pas me mentir à moi même!
    alors merci!

    • 2

      Coucou Gwen, je suis ravie que mes articles te plaisent, et surtout puissent t’aider! C’est très difficile quand on veut démissionner, je comprends tout à fait tes inquiétudes, et c’est normal. Mais je pense qu’il y a beaucoup de positif dans ce que tu dis: des projets plein la tête, alors que dans beaucoup de cas les gens ne savent pas du tout par où commencer. Entre tous ces projets, je suis sure qu’au fond de toi, il y en a un qui se démarque un peu quand même, mais que peut-être tu essaies de faire taire car ce serait difficile à mettre en place? Et quand bien même tu tentes quelque chose et tu te rends compte qu’en fait c’est autre chose que tu voulais faire, ce n’est jamais du temps perdu. le plus difficile est de se mettre en marche, que ce soit par un bout ou par l’autre. Par exemple, dans mon cas, je ne travaille désormais plus pour une ONG et j’ai repris mes études, une marche après l’autre pour reprendre la métaphore de mon autre article 🙂
      Je te souhaite vraiment bon courage, et ne te décourage surtout pas, on n’a qu’une vie, profitons-en, ne la subissons pas 🙂

  2. 3

    Bonsoir,
    J écris ici un peu ici comme je poste une lettre à la mer. Cet article résonne en moi comme l élévation de ma voix intérieure, voix que j essaie d écouter tant bien que mal. Je pense être on ne peut plus consciente de ce qu’il m arrive. Gandhi disait : le bonheur, c est lorsque les actions sont en accord avec les pensées. Aujourd’hui je mesure à quel point cette sensation m est inconnue. Et pour faire le point, je peux même reconnaître que c est même l inverse.
    Je suis pas loin de mettre fin à mes jours, mais la bonne nouvelle c est que lorsqu’on arrive à mon niveau ( je pourrais déballer froidement toutes les raisons qui m’amènent à faire ce constat telles Qu une séparation douloureuse avec une personne adorée, (adulée*) qui s’est révélée être toxique pour moi, les liens conflictuels avec une famille aimante mais pas inconditionnellement, la perte de mes amis d enfance, de mes repères du fait de nombreux déménagements, une vie professionnelle sans week-end (donc une vie sociale très pauvre) et financièrement aucune possibilité de mettre de côté pour penser « projets »..A moins de travailler comme une polac ce qui sous entendrait perdre la santé car un besoin de repos évident après des journées éprouvantes (je suis aide soignante)
    Alors…. Quand on arrive à mon niveau Ce constat devenant pesant, mais aussi celui de me dire que pas grand monde ne viendrait à mon enterrement me pousse à repenser les choses avant de commettre l irréversible.

    Une sorte de deuxième saut de l ange. Pourquoi 2 ème ? Parce qu’en essayant de refaire le monde il y a quelques années , j ai traversé cette fameuse dimension, celle entre les gens qui agissent pour servir leurs pensée. Ils ne sont pas très loin géographiquement, se situent dans la fameuse zone où la magie opère. Loin de la zone de confort.
    Cet été la, j’ai tout planté. Y compris ma tente quechua. Je suis devenue sdf. Parce que mes actions bénévoles, associatives, n allaient pas me mener vers le luxe, bien au contraire. Et c est bien pour ça qu’on le précise : la magie opère loin de notre zone de confort.
    J ai tenue 2mois. Fais de superbes rencontres dont Mon idole de l époque ni plus ni moins qu’une artiste ressemblant à Gandhi de par sa voix/voie. Rencontres avec des gens au fond de qui je me reconnaissais ce qui n’est pas le cas au travail, des expériences, des leçons de vie intenses, un peu comme un voyage à l’étranger sauf que je suis restée en France, mais le plus important pour moi est que enfin je touchais du doigt à 25 ans la sensation de vivre en accord avec ses pensées.
    Mais, je suis devenue pouilleuse. J’avais des dreads, je sentais pas la rose, et le regard des gens extérieurs (ce fameux regard assassin) me fusillaient, car comme le disait Serge gainsbour, non les gens n aiment pas que l’on suive une autre route Qu eux.
    Et c est ma famille de sang qui m à mis ça en tête. Alors, gagnée par la peur de la précarité (vivre en mobile home, sans salaire, à l année) j’ai abandonné « ma bohème ». Je me suis remis dans les rangs, j’ai retrouvé cette zone de confort. Celle où il y a une pièce à vivre qu’on retrouve tous les jours en rentrant du boulot dans la quelle on adopté une vie routinière. Lhiver qui a suivi, je suis tombée malade. J’ai été paralysée du visage. Faut dire que je bossais dehors sur les marchés et que je traînais une belle déprime car j ai été lâche pour changer de vie, notamment avec les gens hors système ou se croyant hors système. Tout ça c est matérialisé comme ça. Être malade ma biensur fait comprendre mon erreur. Mon corps a décidé de s’exprimer face à mon déni.
    J’ai guéri mais j avais pas compris que ce n était pas une reconversion professionnelle dont j’avais besoin pour redevenir heureuse, j’ai changé de métier. Et vite car ma léthargie transitoire ne plaisait pas à ma famille surtout ma mère et mon beau père qui m accuillaient pour ma convalescence. Jai alors trouve ma vocation de soignante, je me suis rangée, ça à été réglé comme du papier à musique.
    Sauf que maintenant que j’ai mon travail, mon confort, une vie à peu près stable, et ben, mon bonheur a foutu le camp. Je pleure. Je rentre dans une phase de boulimie et de dépendance aux écrans mortifere, je me méfie des autres car la jungle du boulot et des relations sentimentales ma fait me refermée comme une huître.. Je deviens solitaire et la solitude finit par m amener lentement vers l irréparable.
    Comme je le disais plus tôt, c est chouette, je n ai pas grand chose à perdre.
    Mais en vérité, je ne trouve pas les moyens de me remettre à errer, à déambuler dans ce monde, seule sans amarres, sans bouée de sauvetage. Et avec une situation financière et professionnelle peu sécurisantes, alors que j entame ma 32eme année. Et puis les ONG m’ont refroidie. J y ai trouvé la corruption sur de nombreux points.
    Que faire quand le pessimisme s invite, que le seul entourage se montre hostile à tout changement de fond, pas que de forme? Comment combattre ses peurs ? Ou mettre mes affaires si je pars ? Je ne veux pas être dépendante de qui que ce soit, c est le genre de situation où les leçons de morale fusent et barrent le chemin d’une vie moins tracée mais plus exaltante.
    Alors, moins travailler, moins manger, moins depenser, accéder à la sobriété heureuse, faire des choix pour soit et non pour les autres… Ma question est celle ci : comment naviguer en eaux troubles sans GPS.
    Ou plutôt, comment devenir aventureux, vivre de peu, sans devenir précaire ?
    Dois je croire à la providence ? Si oui pourquoi elle ne fonctionne pas pour tout le monde ? Merci…. 💕

    • 4

      Bonjour Stéphanie,
      Wow, quel récit.. Je ne sais pas si je suis la meilleure personne pour te répondre, c’est toujours délicat de donner des conseil à quelqu’un qu’on ne connaît pas. J’aurais peur que mes réponses sonnent creuses et maladroites face à ta situation particulière. Je pense d’ailleurs que personne n’a toutes les réponses sur un plateau d’argent. C’est à toi de les trouver, mais c’est loin d’être facile. En les cherchant tu as traversé des épreuves difficiles, chacun et chacune de nous en a aussi vécues, des plus ou moins dures bien sûr, et plus ou moins bien supportées en fonction de notre émotivité propre.
      Ce que je comprends en te lisant c’est qu’une vie stable t’ennuie et te donne l’impression de mourir à petit feu, de passer à côté de ta vie. A l’inverse, une vie plus au jour le jour semble te fait peur mais te donne cette sensation d’être vivante. Peut-être es-tu tiraillée entre besoin de sécurité et désir de liberté? Et si c’est le cas, il faut que tu vois quel est le juste milieu qui te convient, d’autant que je ne pense pas que les deux soient nécessairement contradictoires. Peut-être un travail à mi-temps qui te permette de faire d’autres choses plus épanouissantes à côté? Peut-être rencontrer d’autres personnes qui te permettront d’avancer dans ta réfelxion? etc. etc. il y a une multitudes de moyens et de réponses.
      Je connais par exemple une fille qui voyage pour pas grand chose, elle va de pays en pays garder les animaux domestiques de personnes (le « pet sitting ») et ne paie ainsi pas le logement. Elle gagne un peu sa vie de son travail d’illustratrice. Ou bien une autre personne que j’ai rencontrée qui a tout plaquer pour vivre dans l’Inde rurale (tu en sauras plus sur elle ici: http://www.la-carotte-masquee.com/tout-plaquer-vivre-simplement/) . Chacun et chacune de nous aspire à des choses différentes.

      Je pense aussi que l’addiction aux écrans est vraiment une spirale infernale. On se compare, on a l’impression que tout le monde fait mieux / vit mieux que soi (l’herbe est toujours plus verte ailleurs n’est-ce pas?). Etre solitaire n’est pas une tare, bien au contraire (c’est mon cas par exemple, j’ai besoin de m’isoler souvent). Mais ce que tu fais de ce temps seule est en revanche important. Au lieu de le passer constamment devant les écrans, tu pourrais faire qqchose pour toi. Ne serait-ce que méditer 1 fois par jour pendant 10 minutes. Aller faire une balade pendant 30 minutes dehors. Lire un livre. Tu peux commencer par des petits pas pour peu à peu trouver les choses qui te font te sentir bien. Par exemple, récemment j’ai désinstallé l’appli facebook de mon téléphone car je voyais que ça me bouffait, et j’avais l’impression que les réseaux sociaux me volaient me temps. Rien que cette petite action me rend déjà bien moins stressée!

      Bref, je ne sais pas vraiment si cette réponse pourra t’aider un peu.. Je te souhaite en tout cas vraiment de trouver la voie qui te rende heureuse, même si elle ne plaît pas à tes proches. C’est ta vie, la manière dont tu décides de la vivre t’appartient entièrement. Courage !

      • 5

        merci carotte masquée pour tes conseils, je vais notamment desinstallée mon appli FB de mon smartphone. tu as raison, c est une drogue qui, peut voler du temps de vie sans compter mon acuité visuelle!
        Effectivement, peut etre ne faut il pas démissionner, tout changer du tout au tout, mais adapter sa vie, y donner un sens, par des petites actions qui renforcent le bien etre et la confiance en soi. J ai des activités comme ça, peinture, guitare, méditation. Mais quand l inspiration est absente, il ne reste que le desarroi. Ou peut etre bien que c est le desarroi qui chasse l inspiration, qui sait.
        Cest sur, Rome ne s est pas faite en un jour.
        J ai juste la conviction d avoir énormément de malchance quand j entreprend quelque chose, tous mes week ends libres, se soldent par des difficultés d organisation, et si ce n est pas l organisation, c est le climat, et si ce n est pas moi, c est les autres qui ont un contre temps… et au final, je reste scotchée, ce qui devient un cercle vicieux. aujourd hui c est l exemple flagrant, en plus de ma déprime post rupture.
        Alors quand on deprime, le coté apprendre à danser sous la pluie est vraiment compromis…. mais bon, jamais trop tard 😉

        Enfin, merci pour ta réponse qui m’a fait chaud au coeur, on ne se connait pas, rien ne t obligeait à me répondre comme tu l as fait. Bon week end.

        • 6

          Je t’en prie Stéphanie, si ma réponse a pu résonner un peu en toi, alors j’ai bien fait d’écrire ces quelques lignes qui me semblaient pourtant très maladroites!
          Sur le sujet des addictions aux écrans, je te conseille de lire ce super article : http://lafenouillade.com/ecrans-facebook-moi/. Ca met les choses en perspectives. Cette addiction nous rend malheureux.se.
          Pour ce qui est de la malchance, j’aurais envie de te dire de ne pas nécessairment dépendre des autres. Les autres ne peuvent pas partir en WE? Soit, qu’est-ce qui t’empêche d’y aller seule? On peut aujourd’hui trouver des manières de voyager très abordables, que ce soit avec le couch surfing ou le covoiturage. Ce n’est pas toujours évident de sortir de sa zone de confort, mais quand on le fait, quelle immense fierté non? Exemple tout bête: j’habite en Inde et étais terrorisée à l’idée de prendre le bus ici. Les numéros des lignes étaient indiquées en hindi, je ne savais pas quel était le trajet de tel ou tel bus… ça me semblait impossible. Et puis un jour, j’ai essayé. Ca a pris un peu de temps, j’ai dû demander à droite à gauche, je me suis trompée de bus aussi. Mais à la fin, j’y suis arrivée et j’étais fière de moi. Depuis, je le prends tout le temps. A un moment, j’ai aussi fait chaque jour qqchose qui me sortait de ma zone de confort, ça pouvait être un truc aussi petit que parler en hindi pendant une minute ou un truc plus gros comme voyager un WE toute seule. Ca m’a montré que dans la grande majorité des cas, ça se passe bien et que je n’avais aucune raison d’avoir peur. Je ne sais pas du tout si cela te parlera, mais ce que je voulais dire par là, c’est que quand tu as l’impression d’être paralysée par une situation, ce n’est pas la situation qui est en cause, mais la manière dont tu y réagis.
          Les chocs émotionnels demandent du temps, sois indulgente avec toi-même, comme tu dis, les choses prennent du temps!
          Aurélia

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